Germinal an CCXIX
Le 1er novembre 1755, le tremblement de terre le plus violent jamais ressenti en Europe détruit Lisbonne, suivi d’un raz de marée et d’un incendie, faisant cinquante mille victimes.
L’auteur, physicien émérite à l’Institut de physique du Globe de Paris, décrit minutieusement ce qui s’est passé d’après les sources de l’époque - témoins oculaires, gazettes, dépêches d’ambassadeurs et mémoires d’académistes européens -, mais restitue encore l’impact de ce désastre dans le monde des idées,
notamment à travers la célèbre querelle de l’optimisme entre Voltaire et Rousseau, citant également une des « Considérations finales » de Kant :
« L’homme est tellement infatué de soi-même qu’il se considère comme la seule finalité des institutions divines, tout comme si elles n’avaient eu d’autre objet en vue que lui seul, pour régler en conséquence le gouvernement du monde.(…). Nous en sommes une partie et nous voulons être le tout. »
Jean-Paul Poirier, Le tremblement de terre de Lisbonne Collection Histoire, éd. Odile Jacob, Paris 2005. (Cote 16742)
[mars 2011]
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