Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète
17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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Prairial an CCXIX
Au-delà de toute polémique, comment ignorer l’actualité des salles de vente ressuscitant pour un temps les pensées de Maximilien de Robespierre sous la forme de lettres et discours manuscrits, dont toute la valeur documentaire réside dans la spontanéité des ratures et corrections de leur auteur ?
La bibliothèque de l’IHRF possède bien sûr de nombreux ouvrages et biographies sur cet acteur incontournable de la Révolution (voir la bibliographie http://ihrf.univ-paris1.fr/enseignement/outils-et-materiaux-pedagogiques/textes-et-sources-sur-la-revolution-francaise/robespierre/), sans compter les Annales historiques de la révolution françaises éditées par nos collègues de la Société des études robespierristes (SER).
L’étude d’Hector Fleischmann, outre sa nuance hagiographique à peine voilée et très « fleur bleue » à l’égard de l’Incorruptible, membre en son temps des Rosati, se lit comme un roman thématique bâti sur la correspondance adressée par des femmes à Robespierre et réciproquement, que ces lettres soient politiques ou amoureuses.
Du frère à la « sensibilité exquise » au « tigre altéré de sang » ; de l’orphelin de six ans élevé par sa grand-mère maternelle au diplômé de Louis-le-Grand ; du natif Artésien au Jacobin à l’âme romaine ;
de la lettre des serins pour Mlle Dehay à l’inconnue de la rue Saintonge en passant par l’éconduit probable d’Anaïs Deshorties et le madrigal à Ophélie, c’est une contribution à l’étude du caractère de celui dont la « pureté des mœurs », aux dires de ses dévoués hôtes les Duplay, fut « un aveu difficile à arracher à ses détracteurs ».
Au-delà de toute polémique…
Hector Fleischmann, Robespierre et les femmes. Paris : Albin Michel, 1909 (Cote S 460)
…et pour retrouver – malgré les tris sélectifs du député - certains des documents cités :
Edme-Bonaventure Courtois, Rapport fait au nom de la commission chargée de l’examen des papiers trouvés chez Robespierre. Paris : Impr. nationale, 1795/an III (cote BER 135)
[mai 2011]
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