Armand Desprairies a toujours prêté un grand intérêt pour les sciences sociales, en particulier la politique et le domaine juridique. Il a donc tout naturellement opté pour un parcours de formation très chargé. Après avoir obtenu un bac ES, il a choisi d’étudier à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, notamment pour sa "pluridisciplinarité", et a fait le choix de se lancer dans une licence en droit. Il a obtenu, par la suite, un master 1 en droit public général, puis un master en droit public économique/droit public des affaires et, enfin un master professionnel Administration général. "J’en garde de très bons souvenirs. Les moments passés au CROUS, à la bibliothèque, ainsi que dans les cafés autour du Panthéon m’ont permis de constituer de belles amitiés, sans oublier les enseignements qui étaient de très bonne qualité !", souligne désormais Armand.
Une hésitation malgré de longues études
Après ses études à l’université, Armand Desprairies a suivi l’école de formation au barreau (EFB) de Paris. Un choix ayant abouti à deux stages obligatoires, dont un s’est concrétisé par un recrutement en tant que juriste puis avocat/collaborateur qu’il a exercé durant trois années. En dépit de son riche parcours, Armand a cependant affronté quelques difficultés pour se lancer dans une voie lui convenant parfaitement. "La difficulté à laquelle j’ai été confrontée a été de choisir le métier dans lequel je voulais me lancer : la voie de la recherche et de l’enseignement, à la suite de mon premier master 2 recherche en Droit Public économique ; celle de la fonction publique lors de mon année de préparation intensive aux concours administratifs dans le cadre de la prép’ENA-Paris 1-ENS Ulm, validée par un master 2 Administration général ; ou enfin la profession d’avocat…", confie-t-il aujourd’hui.
Un métier qui lui tient vraiment à cœur
En 2014, il dépose finalement sa candidature à un contrat doctoral, qu’il obtient. "Je me suis donc omis du Barreau pour me consacrer à temps plein à ma thèse et à ses missions d’enseignement", précise Armand, dont la thèse est basée sur la "décision implicite d’acceptation". Autrement dit, le silence de l’administration qui vaut accord à la suite d’une demande formulée par un citoyen.
Après quelques années d’expériences, il connait désormais bien le secteur d’activité et conseille aux étudiants et aux diplômés de faire des stages afin d’avoir un bon aperçu du métier. Selon lui, "le défaut majeur des étudiants à l’université est de croire que certains métiers ne leur sont pas accessibles, ou réservés aux ‘grandes écoles’." Il insiste ainsi sur le fait que Paris 1 Panthéon-Sorbonne dispense de très bonnes formations, et sur la nécessité de rester ambitieux dans la réalisation de son projet professionnel !
Maya Vantaggi pour #LeSorbonnaute
Interview réalisée par l’équipe Réseau Pro du Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle
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