Une année de césure, cela nécessite de bien réfléchir avant de se lancer dans une telle aventure ! Faire un break est une décision importante dans la vie d’un étudiant. Bien souvent, l’objectif est d’effectuer un stage dans une entreprise, de partir dans un autre pays, ou encore pour des raisons personnelles. Se remettre au niveau en langues, s’informer sur les démarches à effectuer avant le départ, rendre ses dossiers de bourse en respectant les dates d’échéance… Ces nécessités sont autant d’étapes à franchir pour enfin pouvoir s’envoler. Une circulaire ministérielle de juillet 2015 précise d’ailleurs les modalités précises de déroulement d’une année de césure.
Murir son projet
Il est très important de bien réfléchir à son projet pour éviter de perdre une année. Il n’est pas question de décider sur un coup de tête de faire un break pour se la couler douce. L’année de césure peut être particulièrement enrichissante pour les étudiants, permettant notamment de se former et de comprendre le monde en-dehors de l’université. D’autant que cette année de césure est encadrée. En effet, une convention, signée entre l’établissement d’origine et l’étudiant, permet à ce dernier d’avoir une place assurée à son retour, l’année d’après.
Il faut également savoir que l’étudiant en période de césure est nécessairement inscrit au sein de son établissement d’origine. Il se voit ainsi délivrer une carte d’étudiant lui permettant de conserver son statut. En l’absence de texte réglementaire autorisant une exonération totale ou partielle des droits d’inscription nationaux, l’étudiant effectuant une période de césure avec, le cas échéant, un accompagnement pédagogique, bénéficie du statut d’étudiant, et doit s’acquitter des droits d’inscription nationaux correspondant à son cycle d’étude. Enfin, les étudiants en année de césure bénéficient des droits à exonérations prévues par les textes (étudiants boursiers…).
Les contacts à prendre
Avant toute chose, il est nécessaire de vérifier que l’université propose ce droit à la césure. Pour cela, il suffit de regarder sur son site internet. Certaines formations de Paris 1 Panthéon-Sorbonne proposent ainsi cette possibilité. Mais attention : il peut arriver que les renseignements soient difficiles à trouver. Dans ce cas, il est nécessaire d’aller se renseigner auprès de la scolarité ou du département d’études, ainsi que de contacter la Commission Formation et Vie Universitaire (CFVU). Une fois la prise de contact établie, il ne reste plus qu’à transmettre CV et lettre de motivation. Il faut néanmoins savoir que l’université ne donne pas automatiquement son accord. Si jamais votre année de césure est validée, il est indispensable de garder un lien avec l’école. En effet, en cas problème, l’établissement peut venir en aide à l’étudiant.
Pensez au statut d’étudiant-entrepreneur
Celui qui souhaite faire une année de césure avec, au préalable, l’autorisation de son établissement d’origine, obtient - suivant qu’il soit en stage ou salarié - le statut de stagiaire ou de personnel rémunéré par l’organisme d’accueil. La période de césure peut également avoir pour objectif de préparer un projet de création d'activité. Dans ce cas, la césure doit s'inscrire dans le dispositif d’« étudiant-entrepreneur » et l'obtention du diplôme d'étudiant entrepreneur porté par les pôles Pépite.
Une récente précision est enfin à noter : l’année de césure peut être prise de suite après le bac, mais pas après un master 2. Il ne reste plus qu’à s’organiser dès lors, et ne pas s’y prendre au dernier moment pour faire les démarches.
Manon Lepesme pour #LeSorbonnaute
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