Les voyages forment la jeunesse… à condition de s’y prendre à temps. Partir faire ses études à l’étranger nécessite en effet de bien s’organiser, mais également de s’y lancer dans les bons délais. Il est ainsi possible de participer à plusieurs types de séjour dans le cadre de l’université, dont les dates d’échéance ne sont pas encore atteintes. C’est par exemple le cas du programme Erasmus+, pour les universités européennes partenaires (plus de 170 établissements).
Si jamais vous avez manqué la première session de candidatures pour étudier avec Erasmus l’an prochain, une deuxième a été ouverte… mais se termine le 1er juillet, pour partir au second semestre 2015-2016 ! Des places restent à pourvoir dans plus de 20 pays partenaires, de l’Allemagne au Royaume-Uni, en passant par l’Espagne !
Il est également nécessaire de noter que, selon que vous prévoyiez de partir dans une université anglophone ou non - notamment en Angleterre -, vous aurez peut-être besoin de passer le TOEFL. Il faut d’ailleurs savoir qu’il est toujours possible de transmettre les résultats de l’examen après la date limite, pourvu que ça soit avant la tenue de la commission de sélection.
Des possibilités de financement diverses et variées
Sachez également que les bourses sont nombreuses ! Pour un départ en septembre 2015, par exemple, sont disponibles : une bourse Erasmus attribuée d’office pour tous les étudiants de ce programme, dont le montant varie suivant le pays d’accueil de 160 à 220 euros par mois ; la bourse de la ville de Paris, jusqu’au 30 octobre (160 euros par mois) ; la bourse ministérielle de mobilité du CROUS, jusqu’au 30 novembre (200 euros par mois si vous bénéficiez de l’aide Erasmus, 400 euros dans le cas contraire) ; et enfin la bourse sur critères sociaux du CROUS.
Il est toutefois plus qu’utile d’économiser, en amont, afin de profiter pleinement de ce que votre séjour aura à vous offrir : l’intérêt d’un échange est évidemment de s’investir dans un grand nombre d’activités, voire de voyager au sein du pays.
Une véritable manne culturelle
Au-delà des contraintes organisationnelles, un échange international présente de grands intérêts, tant dans le domaine professionnel que relationnel. Florine, partie cette année à Liverpool pour son premier semestre de master 1 de Droit international, évoque le fait de "partager des moments avec une dizaine de nationalités différentes, d’avoir des points de vues internes sur des problèmes politiques nationaux, d’apprendre différentes langues et de partager ses coutumes". Elle ne déplore qu’une seule chose : "que cela n’ait duré que six mois !"
Mais le plus grand avantage d’un tel échange réside peut-être simplement en ce qu’il offre une période de répit à l’étudiant qui souhaite explorer d’autres aspects, tant culturels que professionnels. Un départ à l’étranger est en effet l’occasion d’enrichir une ouverture d’esprit, de varier ses points de vues et ses rencontres, de partager, l’espace d’un instant, le quotidien d’une autre communauté. En somme, de se basculer dans la découverte. Le tout est de se laisser porter et de ne pas rester un instant chez soi !
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Anatole Jakobson
© Photo/Anatole Jakobson
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