La possibilité de parler un anglais parfait
L’une des principales raisons de se rendre aux Etats-Unis ou au Canada pour étudier est l’apprentissage de l’anglais. Il s’agit même du meilleur endroit pour devenir bilingue, estime Fabien Chesnais, ancien étudiant de la Belmont University de Nashville : "On a un accent excellent parce qu’on parle anglais 24h/24h, contrairement au programme Erasmus, où les étudiants français ont tendance à rester entre eux… A l’inverse, aux Etats-Unis, ce n’est pas le cas. De surcroit, on rencontre des gens d’horizons très différents !" Si, malgré tout, vous souhaitez parler un peu français, votre cœur penchera vers le Canada. En effet, si l’anglais est utilisé dans la grande majorité du territoire, la province du Québec - c’est bien connu - a pour langue officielle le français. Vous pouvez ainsi décider d’étudier dans une université anglophone tout en visitant le Québec de temps à autre quand la langue de Molière vous manque. Ou, au contraire, vous avez la possibilité d’intégrer un programme universitaire québécois et travailler votre anglais lors des nombreux voyages que vous aurez la possibilité de faire, au Canada, voire même aux Etats-Unis !
Un accueil chaleureux et des rapports humains décontractés
Les relations humaines, qu’elles soient amicales ou professionnelles, sont bien différentes au Canada par rapport à la France. Les rapports étudiants/professeurs, par exemple, sont moins formalisés, plus détendus, et les échanges sont énormément facilités. Ainsi, demander de l’aide, oser poser des questions, s’exprimer librement voire même entrer dans un débat d’idée avec son professeur sont les règles en vigueur. Ce modèle de relations accessibles et décontractées se retrouve aussi très souvent dans les entreprises nord-américaines, entre les employés et leur patron. De plus, en tant qu’étudiant, vous serez très bien accueillis outre-Atlantique. Dès votre arrivée, vous serez pris en charge et guidés. Les relations entre les élèves sont également différentes. Vous n’y trouverez pas ou très peu de rapports de forces, de concurrences rudes comme dans certaines formations en France. C’est même tout le contraire selon Nadia Chih, étudiante à Québec depuis trois ans : "Il y a moins de compétitions entre les gens ici, en général, et on s'entraide beaucoup plus !" Travaux en groupe, incitation aux échanges en classe… Tout est fait pour que les étudiants travaillent ensemble !
Une grande implication dans la vie universitaire
Quand on vient étudier dans une université canadienne ou américaine, on ne se contente pas de réviser. On entre alors dans une grande famille, on est fier d’y appartenir, et on la défend sur tous les fronts. L’université cherche ainsi à instruire ses étudiants, mais aussi à les mettre en avant et à leur permettre de s’exprimer, à travers des compétitions sportives interuniversitaires, des concours de talents, des spectacles humoristiques,… Les étudiants s’impliquent entièrement à tous les niveaux. "On organise, par exemple, une sorte de "nouvelle star locale" deux fois par an. Les étudiants peuvent participer aux numéros mais certains s'occupent également de la partie technique (les lumières, l'agencement de la scène, le son…). D'autres vendent les billets, accueillent les spectateurs… Cette expérience tisse de vrais liens entre les étudiants, et l’ambiance est exceptionnelle dans l’école", souligne Nadia Chih. Les étudiants sont de ce fait fédérés autour de leur université, portent ses couleurs (objets, vêtements…), la représentent avec fierté face aux autres établissements du monde entier.
Découvrir une diversité culturelle
Les Etats-Unis et le Canada sont deux pays immenses et chaque Etat, région a sa propre culture. Celle-ci se mêle souvent à des panoramas uniques, ce qui fait la richesse de ces deux nations. Du côté du Canada, on distingue les deux cultures canadiennes et québécoises, qui se retrouvent dans de grands espaces aux paysages d’automne et d’hivers somptueux. Du côté des Etats-Unis, impossible de tout citer tant les Etats peuvent être différents les uns des autres. "Il y a une offre culturelle pléthorique dans ce pays. Si je ne devais retenir que trois choses, je choisirais les musées de Washington et de New-York, la musique de Nashville, les films et les mets de Californie", indique Fabien. Et que dire des décors ? Chaque Etat mérite le détour, pour ne citer que les plus connus : les gratte-ciels de New-York, les plages de Floride, le Grand Canyon, le soleil de Californie, la magie de la Nouvelle-Orléans ou encore les grands espaces déserts et la Route 66.
Petits boulots et opportunités d’emploi intéressantes
Peur de manquer d’argent pendant votre séjour ? Pas de panique : trouver un job étudiant est un jeu d’enfant ! Le taux de chômage est très bas au Canada, un peu moins, certes, aux Etats-Unis. Malgré tout, les offres d’emplois ne manquent pas. Service, restauration, enseignement,… Vous pourrez travailler en-dehors de vos heures de cours (pas plus de 20 heures par semaine). Nadia, quant à elle, ne sort pas de son campus : "mon école m'a engagé pour donner des cours de soutien en français à d'autres étudiants. Je peux travailler entre mes heures de cours et j'ai des horaires qui s'adaptent à mon emploi du temps !" Au-delà du job étudiant, dans certaines branches et selon le lieu d’étude, vous pourrez trouver des opportunités professionnelles intéressantes sur place. Ainsi, le choix de venir étudier à Québec, par exemple, peut être motivé par une perspective d’emploi à la sortie. Dans des domaines aussi variés que les sciences, les jeux vidéo, le bâtiment ou l’informatique, les chances de trouver un travail peuvent être intéressantes. Renseignez-vous donc bien avant de partir ! Enfin, pour ceux qui se voient rentrer en France à la fin du séjour, n’oubliez pas que, sur un CV, une expérience en Amérique peut faire la différence comme le dit Fabien : "parler anglais est primordial, parler un excellent anglais est un atout comparatif !"
Plus d'infos : www.univ-paris1.fr/international/
Margot Harty
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