L’entrepreneuriat étudiant connaît un bon développement depuis quelques années désormais. De plus en plus de jeunes d’universités ou de grandes écoles décident en effet de créer une société alors qu’ils poursuivent encore leurs études. Mais avant de se lancer, mieux vaut bien se renseigner, car une expérience entrepreneuriale n’est jamais évidente ! Dans cette perspective, l’UEJF Paris Panthéon-Sorbonne et Start’in Sorbonne ont organisé une grande table ronde autour de l’entrepreneuriat étudiant, le 30 mars dernier, intitulée "Etudiants, devenez entrepreneurs !", dans l’amphithéâtre Descartes.
Des invités de renom conviés
A cette occasion, plusieurs invités de renom avaient été conviés, notamment Oussama Ammar, le cofondateur du célèbre incubateur français "The Family", et Jonas Haddad, cofondateur du cabinet Alto Avocats, spécialisé dans l’univers des startups et des entreprises en croissance. Il est également possible de citer Steven Tordjeman, cofondateur de So Shape, société spécialisée dans la nutrition, ainsi que Carine Souveyet, directeur de l’UFR Mathématiques et informatique (UFR 27) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et qui siège au comité d’engagement d’heSam entreprendre, projet PEPITE assurant l’accompagnement et la formation d’étudiants décidant de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Afin d’aborder un maximum de thèmes, quatre axes de bases avaient été définis en amont par les organisateurs de cette conférence : l’université et ses possibilités, les raisons d’entreprendre quand on est étudiant, la manière de bien se financer, et la communication sur les réseaux sociaux.
"Toutes les histoires ont besoin de temps"
Oussama Amar a notamment abordé les bonnes raisons de se lancer dans l’entrepreneuriat quand on est étudiant. "Je me suis moi-même posé la question, il y a quelques années. Lorsqu’on est étudiant, on dispose de temps. Selon moi, il y plusieurs autres forces qui accompagnent le fait d’entreprendre quand on est étudiant. La première de toute est d’être endurant. Le fait d’être endurant est très important car entreprendre prend beaucoup de temps, beaucoup plus que ce que vous pensez. Toutes les histoires ont besoin de temps. Le temps moyen pour savoir si une idée marche ou pas, c’est trois ans. Ce n’est donc pas un petit engagement !", a souligné le cofondateur de The Family. Et d’ajouter : "Le succès, dans notre monde, on ne vous le donne pas : cela s’acquiert !"
" L’entrepreneur doit être un séducteur"
"Une autre chose sur laquelle il est possible de s’appuyer est d’avoir assez peu de racine. Quand on est étudiant, on peut voyager et créer sa société dans le pays que l’on souhaite. La mobilité est une vraie force », ajoute également Oussama Amar. De son côté, Jonas Haddad a insisté sur le fait qu’un « entrepreneur doit être avant tout un séducteur !" Le cofondateur d’Alto Avocats a aussi affirmé que « vous n’imaginez pas à quel point le monde dans lequel nous sommes est à la fois génial et terriblement difficile. Mais, contrairement à ce que l’on dit, l’enseignement supérieur est excellent en France ! » Enfin, Steven Tordjeman a précisé que "le seul truc qui compte, quand on est entrepreneur, c’est de créer de la valeur. Car, pour créer et entreprendre, tu es bien souvent tout seul. Le nerf de la guerre, c’est de trouver un produit qui va créer de la valeur !"
Louis Bertrand
© Photo / Marco Hazan
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