New York, Madrid, Sao Paulo, Tunis, Shanghai, Berlin… Des destinations variées, des partenariats très nombreux ! L’an passé, plus de 500 étudiants de Paris 1 Panthéon-Sorbonne se sont ainsi envolés aux quatre coins du monde, grâce aux dizaines de partenariats académiques que compte l’université. Mais, avant de mettre les pieds dans l’avion pour Bogota, Séoul ou Madagascar, une première étape plus pragmatique s’impose : celle du dossier de candidature. Calendrier, pièces à fournir, taux de sélection… Voici toutes les clés pour constituer son dossier !
1. Anticiper
Règle numéro 1 : il faut réfléchir à son projet de mobilité le plus tôt possible. En effet, il est nécessaire d’avoir à l’esprit que les délais pour déposer son dossier de candidature à la Maison internationale sont assez stricts. Ainsi, pour ceux qui envisagent de partir hors Europe en 2017-2018, les candidatures doivent être déposées au plus tard le 1er décembre 2016. Un peu de répit néanmoins pour ceux qui comptent partir dans le cadre du programme Erasmus+ : la date butoir est fixée au 1er mars 2017. Alors, pour être sûr d’être dans les temps, « il faut, en général, commencer à préparer son projet de mobilité un an avant la date de départ envisagée », conseille Laure Vassel, chargée de la mobilité sortante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Quelles destinations m’intéressent ? Quels documents fournir ? A quels professeurs demander d’éventuelles lettres de recommandation ? Dois-je passer un test de langue ? Dois-je traduire des documents ? Autant de questions qui vous permettront d’anticiper d’éventuels retards, notamment lorsque des personnes extérieures sont à solliciter. En ce qui concerne, par exemple, le test de langue, le TOEFL généralement, quasi systématiquement requis pour les destinations dont les cours sont en anglais, « il faut compter un mois pour avoir une place dans un centre d’examen, et trois semaines pour obtenir les résultats… C’est pourquoi nous recommandons aux étudiants de s’y inscrire le plus tôt possible », insiste Laure Vassel. A noter, en outre, que le Département des Langues de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (DDL) propose des cours de préparation au TOEFL.
2. Fournir un dossier complet
S’y prendre tôt permet une deuxième chose indispensable : déposer un dossier complet. « Très souvent, les étudiants ne sont pas retenus simplement parce qu’il manque certaines pièces dans leur dossier. Et ce sont les mêmes documents qui font généralement défaut, à savoir l’attestation du niveau de langue et le contrat d’études pour les départs hors Europe », constate Laure Vassel. L’occasion de revenir sur ce « contrat d’études », dont le principe n’est pas toujours bien compris des candidats. « C’est un document qui doit faire état des matières que l’étudiant aurait suivi à Paris 1 Panthéon-Sorbonne pendant le semestre ou l’année du départ, et des matières équivalentes qui seront suivies dans l’université d’accueil. Pour le remplir, il est donc nécessaire d’aller sur le site web de l’établissement universitaire partenaire pour y rechercher les cours proposés », explique Laure Vassel. Une fois complété, ce document doit être validé par l’enseignant délégué aux relations internationales de l’UFR concernée. Un exemplaire vierge du contrat d’études est par ailleurs disponible sur le site de l’université. « Si le dossier doit bien sûr être complet, toute mise en page particulière ou reliure est inutile, et ne joue en aucun cas dans le processus de sélection. Il vaut mieux privilégier une présentation sobre et efficace », ajoute Romain Devaux, chargé de la mobilité sortante à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
3. Soigner la cohérence et bien motiver son projet
S’y prendre tôt présente un troisième avantage : avoir le temps de réfléchir à un projet cohérent et bien motivé. « Inutile de dire que vous avez toujours rêvé d’aller en Chine si l’idée vous est venue il y a un mois, ironise Romain Devaux. En revanche, il faut essayer de soigner la cohérence du projet de mobilité, ce qui est notamment possible à travers la lettre de motivation. Il est d’ailleurs judicieux d’insister sur les arguments académiques qui vous poussent à demander telle ou telle destination, en parlant de cours qui y seraient donnés en particulier, par exemple. » Le tout permet également d’apprécier la motivation du candidat. « Un contrat d’études correctement rempli et précis dans le choix des matières à l’étranger montre la solidité du projet de l’étudiant, et jouera en sa faveur lors de la sélection », confie Romain Devaux. Lorsque vous ferez signer votre contrat à l’enseignant-délégué aux relations internationales de votre UFR, n’hésitez pas, d’ailleurs, à lui faire part de toute votre motivation : il est membre des commissions de sélections des dossiers !
4. Maximiser ses chances
Ultime conseil pour celles et ceux qui souhaitent absolument étudier à l’étranger : pensez stratégique ! En effet, « certaines destinations sont beaucoup plus demandées que d’autres, en particulier les universités nord-américaines. La sélection est donc assez rude. A l’inverse, d’autres universités sont parfois délaissées à tort car il s’agit de très bons établissements. C’est notamment le cas des universités d’Amérique du Sud ou du Maghreb », insiste Laure Vassel. Il peut donc être judicieux d’élargir le champ des destinations envisagées pour avoir plus de chances d’être sélectionné.
Pour conclure, Romain Devaux précise : « si les procédures de sélection peuvent paraître assez lourdes, les taux de sélection sont néanmoins plus qu’encourageants ! » L’année passée, 88 % des candidats au programme Erasmus+ ont ainsi été sélectionnés, et ce taux s’élève à plus de 60% pour la mobilité hors Europe, toutes UFR confondues.
Pour de plus amples informations, une journée des échanges internationaux est organisée, le 11 octobre prochain, à la galerie Soufflot du centre Panthéon.
Plus d’infos sur les dossiers de candidature : http://bit.ly/1cO6YlX
Juliette Benezit pour #LeSorbonnaute
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