Olivier Guérin suit un chemin sans fin, parsemé d’innovations, d’inventions et de créations. Depuis sa licence puis sa maîtrise de philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il ne cesse de créer et de lancer de nouveaux projets. "A la fin de la maîtrise, je pouvais aller soit à l’armée, soit enseigner, soit monter mon entreprise. Je voulais initialement créer une maison d’édition, mais je me suis rendu compte qu’il fallait des fonds… J’ai mis cette idée de côté et j’ai finalement lancé la première agence de publicité sur minitel", explique-t-il.
Inventeur de la publicité sur Minitel
Dès janvier 1987, Olivier lance Nacre, l’anagramme d’écran, première agence de communication interactive. "L’idée m’est venue en partie durant mes études : je corrigeais les copies du bac sur minitel : il y avait des milliers de connexions et j’ai été assez surpris de ne pas voir de publicité… Je me suis dit que ce serait un bon moyen de faire de l’argent !", confie-t-il aujourd’hui. Un bon pressentiment car, très rapidement, l’agence compte quelques grands clients (Polydor, Esso…) avant d’être rachetée, quelques années après son lancement, par le géant DDB. Nacre devient Nacre DDB Interactive, mais Olivier reste un PDG autonome. L’agence invente alors les services vocaux interactifs (audiotel) et crée les premiers sites web d’entreprises. "Il s’agissait d’une vraie révolution à l’époque ! Depuis, je me suis toujours fait l’apôtre du numérique comme outil indispensable de communication et de développement business !"
Une offre unique autour du numérique
Huit ans après le lancement de Nacre, Olivier Guérin décide de s’élancer dans un nouveau projet, en juin 1995, et s’envole vers de nouvelles ambitions avec Machination. Première agence conseil et achat d’espace en ligne en France, elle propose une offre unique à l’époque en permettant aux entreprises d’opérer leur révolution numérique de bout en bout, de la mise en place de nouvelles stratégies jusqu’aux outils de communication. Une offre qui permet à la petite agence d’attirer de gros budgets, comme ceux de Coca-Cola ou d’EADS. Dix ans plus tard, en janvier 2006, Olivier se lance un nouveau challenge en créant l’agence Image & Dialogue, groupe conseil en stratégie et gestion de l’image des entreprises, des marques et des dirigeants. "Puis il y a six mois, nous avons noué une ‘alliance stratégique’ avec Self Image, agence spécialisée dans les relations médias. Suite à cela, nous avons créé L’Ambassade !", ajoute-t-il.
Transformer en ambassadeurs les relais d’opinion
Basé à Paris et à Nice, l’Ambassade a pour ambition d’être une véritable alternative stratégique indépendante à l’attention des dirigeants, des entrepreneurs et des organisations qui souhaitent accompagner leur croissance dans un marché transformé par la civilisation digitale. "Avec la révolution numérique, il y a une démultiplication des émetteurs. Aujourd’hui, tout le monde peut émettre, et 8 contenus sur 10 viennent des internautes. Dans la mesure où les relais d’opinion se sont multipliés, notre travail consiste à transformer tous les relais d’opinion en ambassadeurs. Nous voulons ainsi remettre l’individu au centre de l’écosystème de communication et d’influence !", explique Olivier Guérin.
Un hyper actif particulièrement créatif
Pour y arriver, étant plus que jamais convaincu de l’énorme pouvoir du web et des réseaux sociaux, il s’est associé à de grands spécialistes pour mettre au point le premier référentiel méthodologique de gestion de l’image dans le monde connecté. Un outil unique en France permettant au client de savoir tout ce qu’on dit de lui sur les réseaux du monde entier, à quels influenceurs s’adresser… "Nous évoluons ainsi sur plusieurs métiers allant de l’identité à la relation, en passant par la production, la transformation digitale, la transition numérique… L’agence compte ainsi des clients dans tous les secteurs d’activité, que ce soit le Futuroscope, Mattel, Orange, Gaumont, Canal+… ", souligne Olivier Guérin, hyper actif créatif. Avant de conclure : "La qualité première de l’entrepreneur, c’est vraiment la ténacité. Dans tous les cas, il faut se prendre en main, structurer sa pensée et développer sa ténacité !"
Julien Pompey
© Photo / DR
Inès Picaud-Larrandart, étudiante en master 2 recherche art et création internationale, s’est...
Entre la performance et l’installation, l’artiste Christian Jaccard revendique son statut de...
L'équipe du Master 2 Banque-Finance - Université Paris I Panthéon-Sorbonne est montée sur la...
Trois docteures de l’université ont été récemment récompensées pour leurs travaux. Retour sur ces...