Terre immense, géant démographique, creuset des cultures d’un continent, Empire du milieu précurseur, dynasties éternelles… Quand on pense à la Chine, de nombreuses images viennent à l'esprit et beaucoup de mystères demeurent. Ce pays est aussi un poids majeur de l'économie mondialisée, à la fois connecté au reste du monde et quelque peu fermé, l’ouverture de son économie ne datant que de 1992.
Pour défaire ce mythe, il faudrait le vivre de l'intérieur. Et quelle meilleure occasion pour cela qu’un échange universitaire, permettant de découvrir une culture avec la sécurité du retour, tout en ouvrant sur une nouvelle vie possible, à l’image du souhait de Virginie : "Je ne sais pas si je veux travailler en France ou bien à Hong Kong plus tard. Je pense que, si j’étudie là-bas, ça va me donner une réponse", explique cette étudiante en master de droit et candidate pour un échange l’an prochain.
Où et comment partir ?
Paris 1 Panthéon-Sorbonne a mis en place des échanges d’étudiants avec onze universités prestigieuses, dont sept dans les mégalopoles que sont Pékin, Shanghai et Hong-Kong (Voir la carte des mobilités : www.univ-paris1.fr/international/carte). Pour étudier dans l’un de ces établissements au cours de l’année académique 2017-2018, vous devez postuler avant le 1er décembre 2016 auprès de la Direction des Relations Internationales (DRI) de l’université. La liste des pièces à joindre au dossier de candidature est disponible ici : www.univ-paris1.fr/international/etudiants-de-pantheon-sorbonne/. Dès que vous êtes sélectionné, vous devez ensuite demander un visa à l’Ambassade de Chine en France. Veillez à entreprendre cette démarche le plus tôt possible car les délais peuvent être longs. Michaël, qui a réalisé un mémoire de géographie en Chine, a ainsi eu la mauvaise surprise de ne pas l’obtenir à temps. "Du coup, chaque mois, je devais sortir du territoire pour refaire un visa de tourisme…", explique le jeune homme. Il est également possible de demander, au cours de votre inscription académique, une bourse délivrée par le China Scholarship Council (en.csc.edu.cn). Mais, comme pour le visa, la procédure est complexe et demande une préparation à l’avance.
Une vie locale foisonnante
Les étudiants qui reviennent d’un échange en Chine évoquent immanquablement une vie locale peu chère. Quelques centaines d’euros par mois suffisent en effet. Et, bien sûr, vous ne payez aucun autre frais académique en plus de votre inscription à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Mais la Chine n’est pas qu’une histoire de ‘low cost’. Y partir, c’est justement vouloir se départir de ce stéréotype. Michaël a voulu tenter l’expérience jusqu’au bout, en apprenant le chinois en parallèle de son mémoire. L’anglais est toutefois présent dans la plupart des formations, et peut être même la seule langue de vos études sur place.
Virginie parle d’un "environnement internationaliste, avec des gens qui viennent des quatre coins du monde pour y étudier et travailler." La Chine est l’exact opposé de la culture occidentale. Sa culture porte une autre représentation du monde : autre manière de vivre en société et autre manière d’interagir. "Je me sentais un peu seul car il y avait tout un tas de barrières culturelles qui font qu'il y a besoin de temps pour nouer des liens avec les Chinois", explique Michaël. "Malgré tout, mon expérience s'est très bien passée et j'ai gardé plein de contacts", ajoute-t-il. Partir étudier en Chine n’est donc pas facile, mais semble avoir fasciné tous ceux qui ont tenté l’expérience. "La Chine est un bouillonnement, un pays en pleine mutation, qui évolue avec une rapidité difficilement saisissable en Europe", conclue-t-il.
Matthieu Febvre-Issaly pour #LeSorbonnaute
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