Le paysage de l’enseignement supérieur est en pleine modification depuis quelques temps. En effet, la loi de 2013 sur l’ESR a initiée la création de regroupements d’établissements. Aujourd’hui, près de 200 établissements français sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (comUE) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concernait près de 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux-tiers de l’ensemble des étudiants. Par ailleurs, les universités concentrent plus de 90 % des inscrits au sein des regroupements, selon une note d’information publiée par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le poids renforcé et accentué des universités
Les universités concentrent donc la très grande majorité des regroupements. Cette proportion est nettement supérieure à celle observée pour l’ensemble des inscrits dans l’enseignement supérieur en 2015-2016 (63 %), indique également le document officiel. Les écoles d’ingénieurs, hors universités, viennent ensuite, avec ‘seulement’ 5 %, suivies des écoles de commerce et de gestion (1 %).
Par ailleurs, les étudiants préparant un diplôme relevant de la filière générale LMD (hors DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs et préparation aux professions de santé) représentent 61 % des inscrits dans les établissements membres d’un regroupement. Ce taux est, lui aussi, nettement supérieur à celui observé dans l’ensemble de l’enseignement supérieur (43 %).
Bonne présence des étudiants en mobilité
Autre enseignement de cette note d’information du ministère : au sein des comUE et des associations, les universités regroupent 87 % des étudiants étrangers en mobilité, suivies des écoles d’ingénieurs (7 %) et des écoles de commerce (2 %), où le nombre d’étudiants étrangers a doublé en dix ans. Les étudiants étrangers en mobilité sont fortement concentrés : 32 % d’entre eux sont inscrits dans une comUE située en Île-de-France alors que c’est le cas de 24 % des étudiants ayant obtenu leur baccalauréat en France. La part des étudiants étrangers en mobilité varie donc entre 16 % et 19 % dans l’ensemble des comUE situées en Île-de France. Sur le reste du territoire métropolitain, les étrangers en mobilité représentent en moyenne 11 % des inscrits.
Le cas détaillé d’heSam Université
De son côté, Paris 1 Panthéon-Sorbonne fait actuellement partie de la comUE heSam Université, qui fédère 12 établissements : Le Cnam, l’Ecole du Louvre, l’Ined, le CNRS, l’ENA, l’Ecole nationale supérieure d’architecture (Ensa) de Paris-La Villette, Arts et Métiers ParisTech, l’ESCP Europe, l’INP et l’INHA en plus de l’université. Ce regroupement compte 48 821, dont près de 82 % sont inscrits à Paris 1 Panthéon-Sorbonne ! Sur ce total, près de 51 % sont inscrits en licence, 42,6 % en master et 6,4 en doctorat. A noter également que 17,4 % des étudiants de ce regroupement sont en mobilité. Enfin, les disciplines les plus étudiées au sein de cette communauté d’établissements et d’universités sont les ‘Lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales’ (35,6 %), devant ‘le droit et les sciences politiques’ (30,6 %) et l’’économie-AES’.
Louis Bertrand pour #LeSorbonnaute
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