Co-fondateur de l’application mobile "Urbz", Terence Tyr est diplômé du magistère de Finance de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ce jeune homme persévérant a réussi à profiter de chaque occasion et de chaque opportunité afin de peaufiner son projet professionnel. Après deux ans d’études en licence économie et gestion d’entreprise à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et deux ans au magistère, c’est à l'université de Laval, à Québec, qu’il décide de poursuivre sa dernière année. Séduit par le pays et par un domaine qui lui paraissait pourtant si étranger au départ, Terence finit par se lancer dans un Master of Business Administration (MBA). A 24 ans, ce jeune homme, qui se voyait déjà diplômé d’une grande école d’architecture parisienne à la sortie du bac, a finalement réussi à tracer son chemin vers un tout autre domaine : l’entrepreneuriat.
Un caractère persévérant
Terence Tyr a connu des hauts et des bas. Si son plan de carrière a été plusieurs fois remis en question, notamment lorsqu’il a reçu des lettres de refus pour ses candidatures en écoles d’architecture, il a toujours su se relever et profiter de chaque instant. Cela fait maintenant deux ans qu’il vit à Québec et qu’il développe un goût prononcé pour le monde de l’entreprise. Soutenu par son entourage depuis le départ, notamment par son frère Théo, qui participe activement à l’élaboration de l’application, Terence avance tout en faisant face aux incertitudes et difficultés inhérentes à l’activité d’entrepreneur."Quand on est entrepreneur, on fait des erreurs tous les jours sur la bonne façon de faire telle ou telle chose. Simplement parce qu'on est en processus d'apprentissage permanent : il faut bien en avoir conscience !"
Travailler pour s’exprimer
"Ce que j'aime par-dessus tout dans l’entrepreneuriat, c'est l’idée de partir de la page blanche : créer à partir de rien, "start from scratch", comme disent les anglophones. Qui sait, c'est peut-être ça qui m'a d'abord attiré dans l'architecture ?", ajoute Terence, qui a toujours eu ainsi un esprit créatif, novateur et original. Déjà à l’époque où il voulait intégrer une grande école, il souhaitait secrètement proposer de nouvelles idées, sa propre vision des choses et du monde. Loin de vouloir s’enfermer dans des carcans, il compte bien prouver qu’il a des idées qui peuvent faire bouger le monde. Etre son propre patron permet en effet d’exprimer son savoir-faire, d’évoluer rapidement et de créer un produit, ou une marque à son image. Aujourd’hui, cette liberté d’entreprendre permet à Terence Tyr de développer une nouvelle application, qui lui ressemble. "Le plus frustrant dans une activité salariée, c'est de ne pas avoir autant de responsabilités qu'on est capable d'en assumer", ajoute-t-il.
Développer une application unique
Au-delà de la liberté, c’est surtout la diversité qui séduit notre entrepreneur. Vouloir et réussir à se démarquer en proposant un produit original, différent et réfléchi. C’est en voyant un panneau d’affichage dans un couloir de l’université Laval que Terence a eu le déclic, créer une application différente, qui répond aux besoins de la population québécoise. Aujourd’hui, développer une application est presque devenue chose aisée. Afin de proposer un concept novateur, Terence a donc choisi de jouer la carte de la réalité, en créant une application ancrée dans la vie de tous les jours. Unique en son genre, elle permet de quitter le monde virtuel des rencontres amoureuses et des discussions amicales derrière un écran, et propose une offre utile et concrète. Et le jeune homme souhaite aller encore plus loin et innover. Depuis quelques semaines, une campagne de financement participatif a été lancée (https://laruchequebec.com), l’objectif étant de se lancer sur de nouveaux marchés.
Charline Massari
Photo / Théo Tyr
Inès Picaud-Larrandart, étudiante en master 2 recherche art et création internationale, s’est...
Entre la performance et l’installation, l’artiste Christian Jaccard revendique son statut de...
L'équipe du Master 2 Banque-Finance - Université Paris I Panthéon-Sorbonne est montée sur la...
Trois docteures de l’université ont été récemment récompensées pour leurs travaux. Retour sur ces...