10. Le labyrinthe de Pan
Tout va bien. Cela devait être une erreur ! Vous et la jeune Ofelia avez tous deux besoin de fuir la triste réalité. Pourquoi ne pas vous réfugier dans l'univers fantastique et terrifiant de l'esprit de Guillermo del Torro ?
9. Mulholland Drive
Ou peut-être désirez-vous, comme Diane, vivre votre succès en songe. Attention, toutefois : entre les mains de David Lynch, il sera étrange et déformé, miroir brumeux de vos rêves et espoirs dont la sortie peut s'avérer douloureuse.
8. La haine
Il n'est plus question de fermer les yeux. Jusqu'ici, tout va mal, il est temps de le réaliser. Aux côtés de Vinz et ses amis, il est nécessaire de revenir à la violente réalité et de découvrir les joies comme les futilités de la rage.
7. There Will Be Blood
Plus qu'une opposition entre finance et religion, le chef-d’œuvre de Paul Thomas Anderson dresse un portrait inquiétant d'un système au sein duquel la rancune et la fureur sont les conditions de la réussite. Peut-être est-il temps d'utiliser votre furieuse énergie à bon escient ?
6. Thank You For Smoking
« Charles Manson tue. Je parle. Tout le monde a un talent. » Pour négocier un point ou deux auprès de vos correcteurs, point de meilleur professeur que Nick Naylor, lobbyiste sans scrupule ni conscience d'un géant de l'industrie du tabac.
5. Le loup de Wall Street
Encore plus moralement douteux, le protagoniste du dernier film de Scorsese, éminent trader de Wall Street, ne s'arrête devant rien pour accumuler les profits. La formule des Affranchis, appliquée au monde la finance, produit un film à la fois excessif et maîtrisé.
4. Leaving Las Vegas
Difficile de tomber plus bas qu'un suicide à l'alcool, comme peut l'attester le personnage de Nicolas Cage, plus cabotin que jamais, dans un film de Mike Figgis qui possède en sincérité ce qui lui manque en subtilité.
3. Melancholia
La neurasthénie, l'angoisse, l'impuissance n'ont jamais été si bien dépeintes que dans le drame de Lars von Trier, dans lequel la science-fiction n'est porteuse ni d'espoir ni d'émerveillement, mais de l'insoutenable inéluctabilité de notre fin.
2. Ed Wood
Si l'on a souvent affublé Edward Wood Jr. du titre de pire réalisateur de tous les temps, c'est avec tendresse que Tim Burton le met en scène. En s'éloignant du style qui l'a fait connaître pour rendre hommage à ce génie incompris, il nous rappelle que l'échec n'est qu'une question de point de vue.
1. The Big Lebowski
Et puis, il y a the Dude. Le modèle même d'une sérénité que n'affecte ni la défaite, ni la déception. Le meilleur exemple de l'affection des frères Coen pour la figure du loser magnifique. Face à l'apparente absurdité de l'existence, peut-être faut-il apprendre à trouver la beauté du quotidien.
Adrien Pflug
© Illustration / Mathilde Arandel Destelle
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