L’UEFAPS, le service des sports de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, offre à chaque étudiant de l’université des possibilités très larges et parfois inattendues ! C’est ainsi dans ce cadre que, très récemment, 15 étudiants pratiquant l’aikidô, formés par Claudie Belus, professeure en éducation physique et sportive à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ont rencontré leurs homologues japonais de l’Université Chûô, basée à Tokyo, lors de leur séjour d’étude en France. Du 24 février au 3 mars 2017, 20 étudiants aikidôka (合気道家) de Chûô ont ainsi été accueillis à Paris et à Lyon, dans le cadre d’un échange culturel et sportif autour de l’aikidô, soutenu par Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Bureau consulaire du Japon à Lyon. Cet événement a vu le jour à l’initiative notamment de Kobayashi Ryûichirô, chef du bureau consulaire du Japon, qui a donné l’opportunité aux étudiants de Claudie Belus d’entrer en contact avec une université japonaise, afin de marquer le départ d’un nouveau type d’échanges sportifs interuniversitaires entre la France et le Japon.
Une pratique enrichissante
A peine arrivés en France, la Tour Eiffel hâtivement saluée, les étudiants de Chûô nouaient déjà leurs hakama, la tenue d’entrainement indiquant un grade, pour se préparer à leur premier entraînement à Paris. Leur leader (ou shusho, 主将) - l’étudiant le plus gradé, responsable de ses camarades auprès des professeurs -, Hosoi Satoshi, avait élaboré une démonstration de sabre (katana, 刀) à couper le souffle, tant par la précision de ses gestes que par le risque que semblait prendre son adversaire. « C’était la première fois que je voyais un échange au sabre de si près, j’étais émerveillé… mais un peu inquiet, même si je ne doutais pas des compétences de Hosoi-san. Leur démonstration m’a permis de comprendre l’origine des techniques à mains nues en aikidô. Il me tarde d’en découvrir plus maintenant ! », témoigne Lucass Lubin, étudiant en histoire et science politique à Paris 1 Panthéon-Sorbonne participant à l’événement. La pratique a eu lieu dans une bonne humeur partagée et une volonté réelle de compréhension mutuelle, symbolisée par une remise de cadeaux officiels offerts par l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En retour, les étudiants français furent gratifiés de tenugui (手拭い), carrés de tissus calligraphiés pour cette occasion de main de maître. A Lyon, les étudiants japonais comme français ont été chaleureusement accueillis par le Bureau Consulaire du Japon, la Mairie de Caluire et le club de l’AS Caluire Aikido, représenté par Jean-Gabriel Brando. L’entraînement commun a, une fois de plus, mis en valeur la nécessité de tels échanges autour de l’aikidô, discipline qui prend tout son sens dans son contexte culturel et linguistique.
Un regard vers l’avenir
Cette expérience est porteuse de nombreuses promesses jusque-là jamais engagées dans le cadre universitaire. Afin de consolider et d’entretenir les liens initiés lors de la venue des étudiants de Chûô, les 15 étudiants français ayant participé à l’événement, forts de leurs différentes disciplines (études de la langue et de la culture japonaises, droit, économie, géographie, sciences de l’information et de la communication, etc.), s’envoleront le 13 juillet prochain à destination du Japon, pour une durée de 25 jours, à la rencontre du réseau interuniversitaire d’aikidô japonais, dont cet échange avec l’Université Chûô a ouvert les portes. Les universités d’Ôsaka, de Kyôto, de Fukuoka, d’Okayama sont notamment impliquées dans ce nouveau type de relations avec les établissements universitaires français. « Tout étudiant intéressé - quel que soit son champ et son niveau d'étude - est convié à prendre part à ce projet, intégralement conçu par et pour des étudiants, qui se construit depuis maintenant près de huit mois et devrait trouver un écho institutionnel au tournant de la prochaine année universitaire. De la même manière, nous appelons les entreprises et les particuliers à devenir mécène notre projet, soutenu notamment par la Mairie de Paris, le Bureau consulaire du Japon, le Crous de Paris, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’INALCO, dans le cadre des dispositions prévues par la loi », souligne Gabrielle Laumonier, coordinatrice du projet, étudiante en master d’Etudes japonaises à l’INALCO, qui se fera un plaisir de vous fournir de plus amples renseignements.
Contact : mecenat@aup-idf.fr
Plus d’informations (site français ou japonais) : http://www.aup-idf.fr/
Gabrielle Laumonier et Lucass Lubin pour #LeSorbonn@ute
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