Longue est la liste des étudiants aspirant à un excellent parcours dans leur cursus universitaire tout en pratiquant un sport de haut niveau. A côté du soutien non-négligeable et ô combien important des entraineurs et des parents, l’encadrement universitaire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de par sa flexibilité et son accompagnement personnalisé, offre de très bonnes bases pour une carrière sportive réussie. Youssef Tamimount est un de ces étudiants qui, parallèlement à ses études, accomplit un début de carrière sportive de haute volée !
La découverte du tennis et les premières victoires
C’est à l’âge de 8 ans que Youssef envoie ses premiers services au Tennis Club de Meknès, après que son père ait inscrit la jeune fratrie des Tamimount au club, afin de pratiquer ce sport d’élégance. Très rapidement, le jeune enfant prend plaisir à fouler les terrains de tennis et travaille avec persévérance lors des entrainements. Les années passent et Youssef enchaîne ainsi les tournois. Son rêve prend alors forme : il veut devenir un joueur professionnel de tennis. A 15 ans, il remporte ses premiers points ITF (Fédération Internationale de Tennis, qui regroupe 202 fédérations nationales), ce qui lui permet d’intégrer le classement international junior. Deux ans plus tard, il est vainqueur du tournoi de tennis junior de l’ITF, à Annaba, en Algérie, et participe à plusieurs finales au Maroc, qui le hisseront au rang de numéro 1 marocain. Cette année-là, il décroche également la 7ème place à un tournoi continental africain. Il cite ces victoires comme sa plus grande réussite, en plus d’avoir "représenté et levé le drapeau de [son] pays".
La difficulté d’allier tournois et études
Parallèlement à sa jeune carrière de tennisman, Youssef poursuit une scolarité ordinaire en primaire, comme tous les enfants au Maroc. Mais le jeune homme aspire à intégrer une section sport-étude, lui permettant de concilier la pratique intensive d’un sport de haut niveau et la poursuite d’un parcours scolaire classique. Ses parents sont réticents mais finissent par accepter les vœux de leur fils ambitieux. Le jeune homme part alors étudier au lycée Diagonale, à Paris qui, de par sa structure, permet aux étudiants de poursuivre leur carrière sportive en aménageant les horaires de cours. Cette période fut pour autant très délicate pour le lycéen. "Le rythme des tournois s’est accru et ce n’était plus évident d’être scolarisé de manière normale au sein d’un établissement…", se rappelle-t-il. Il retourne alors poursuivre sa scolarité au Maroc, mais s’inscrit au CNED. Une équipe de professeurs est contactée par le père de Youssef, afin qu’il puisse être assisté dans sa formation.
Objectif master et un bon classement ATP
Les efforts qu’il a multipliés finissent par lui permettre de récolter un baccalauréat scientifique. Le tout nouveau bachelier doit alors prendre une décision cruciale pour poursuivre un parcours universitaire. "Contrairement à la majorité des tennismen, qui optent pour les universités américaines offrant des bourses avantageuses, j’ai choisi de rejoindre la prestigieuse université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne", précise-t-il. Youssef retient surtout la flexibilité et le cadre adéquat mis en place par l’université, concédant volontiers qu’il n’est pas simple de combiner le tennis de haut niveau et les études supérieures. "Le tennis est un sport qui requiert un volume d’horaires d’entrainement assez dense." D’où l’importance, pour le natif du Maroc, d’une bonne organisation pour pouvoir être à la fois athlète de haut niveau et étudiant dans le supérieur, dans le but de tenir bon face à cette cadence soutenue.
Pour la suite de sa carrière sportive, le jeune tennisman souhaite obtenir un bon classement ATP, qui lui permettrait de participer à des grands chelems et faire partie de la sélection nationale marocaine, tout en poursuivant ses études supérieures jusqu’à obtenir un master !
Shathil Nawaf Shathil
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