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Manifestations scientifiques » Journées d'études » JE 12/10/2007 L’État et les savoirs : institutionnalisations, résistances, alternatives (1808-milieu XIXe siècle)

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

JE 12/10/2007 L’État et les savoirs : institutionnalisations, résistances, alternatives (1808-milieu XIXe siècle)

L’État et les savoirs : institutionnalisations, résistances, alternatives

(1808-milieu XIXe siècle) 

 

 

Institut national de recherches pédagogiques / Institut d’histoire de la Révolution française (IHRF)

 

Journée d’étude « L’État et les savoirs : institutionnalisations, résistances, alternatives (1808 – milieu 19e siècle) »

 

12 octobre 2007 salle des Actes Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris

La période impériale est caractérisée par de profondes mutations dans l’ordre institutionnel et épistémologique des savoirs : réformes des différents établissements de recherche et d’enseignement créées par la Convention et le Directoire ; reconfiguration sociale et institutionnelle, nouveaux partages disciplinaires qui rendent compte des mutations dans le monde des sociétés savantes ou des périodiques scientifiques ; la publication des « fameux » Rapports sur le progrès des sciences... , la création en 1808 de l’Université, organisée comme une corporation laïque jouissant d’un monopole de principe sur tous les niveaux d’enseignement, illustrent le rôle que l’État (re)joue comme instance de contrôle dans l’ordre des savoirs. Ces mutations ont souvent été analysées comme parachevant la transition que constitue, dans le champ intellectuel, le passage de l’âge classique à l’âge moderne.

Elles marqueront durablement l’économie générale des savoirs, des années 1800 à la veille du second Empire. L’objectif de cette journée d’étude est d’analyser les formes de production et de diffusion des connaissances à l’œuvre au cours de cette période, longtemps délaissée par l’histoire sociale et culturelle des sciences. A travers l’analyse des transformations qui traversent certains champs de savoirs particulier (la chimie, l’histoire, la philosophie ou le droit...), il s’agira notamment d’évaluer la place de cet héritage impérial et de s’interroger sur les processus de redéfinition des relations qui lient l’État au monde des savoirs. Ces processus peuvent prendre la forme d’une prise en charge de savoirs tacites ou distribués socialement par des instances étatiques ou para-étatiques, qui accomplissent ainsi leur « institutionnalisation ». Il conviendra de s’interroger précisément sur les « effets » de ces transformations des systèmes de représentation, des pratiques et des logiques de publications qui caractérisent le monde des sciences de la première 19e siècle.

Mais nous voudrions également attirer l’attention sur des formes ou des pratiques de savoirs conçues comme des résistances ou des alternatives à l’essor de l’État savant et éducateur. Il s’agira de faire ressortir les luttes et les oppositions qui -sous les formes les plus diverses- ont pu naître de ces mutations au sein – mais aussi en dehors- du monde des sciences. Ce faisant, nous serons à même d’analyser les enjeux sociaux, politiques, culturels, et économiques que mettent en jeu des entreprises intellectuelles qualifiées rétrospectivement d’« anachroniques » (pensons à la défense de « l’idéal » encyclopédique d’un Jullien de Paris ou d’un Bory de Saint-Vincent) ou d’« aberrantes », en raison de leur distance à l’ordre officiel et consacré des savoirs (pensons au transformisme, à la phrénologie..).

Cette journée réunira des spécialistes issus de différents champs d’étude, à la croisée de l’histoire culturelle, de l’histoire de l’éducation, et de l’histoire des sciences.

Contacts :

Jean-Luc Chappey : jlchappey[a]alicemail.fr

Fabien Locher : fabienlocher[a]neuf.fr

Emmanuelle Picard : epicard[a]club-internet.fr

 

 

Programme

9h15 – Accueil des participants

9h30 - Introduction de Bruno Belhoste

10h00 - Jonathan Simon, « La nouvelle chimie à l’École de pharmacie (1803-1809) »

10h30 - discussions / pause

11h15 - Christian Hottin, « Retour sur la Montagne. L’État et les institutions d’enseignement supérieur (1808-1848) : localisations, architectures et conditions matérielles »

11h45 - Stéphanie Deprouw, « Science à la mode et institutions éphémères : l’attitude de Bonaparte vis-à-vis du galvanisme (1802-1815) »

12h15 - discussions

14h30 - Barbara Revelli, « La Revue encyclopédique (1819-1831). Un périodique entre continuités et ruptures épistémologiques »

14h55 - Hervé Ferrière, « Le Dictionnaire classique d’histoire naturelle (1822-1831) de J.-B. Bory de Saint-Vincent, un projet éditorial et scientifique entre héritages et résistances »

15h20 - discussions / pause

15h45 - Dinah Ribard : « Regards sur les modalités et les enjeux de la ’remise en ordre’ des savoirs (1810-1830) »

16h10 - Nathalie Richard, « Université, académies, presse généraliste : pratiques de l’histoire sous la Restauration et la Monarchie de juillet »

16h45 - discussions générales coordonnées par Emmanuelle Picard, Fabien Locher et Jean-Luc Chappey