Partir à l'étranger fait rêver de nombreux étudiants et jeunes diplômés. Selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères, en 2013, plus de 150 000 jeunes - âgés de 18 à 25 ans - ont décidé de sauter le pas et de traverser les frontières, que ce soit pour aller en Suisse, au Royaume-Uni, en Allemagne… La liste d’attente commence ainsi à être longue, et la sélection devient de plus en plus rude. Être motivé ne suffit plus : tout se joue finalement sur la présentation du candidat et sur ses capacités à rédiger un CV en anglais. En la matière, il existe quatre règles primordiales pour réussir son « Resume ».
1. Attention à l’orthographe, la syntaxe et la grammaire
Lorsque l’on est étudiant, on a tendance à faire ses dissertations d’anglais devant un traducteur sur internet… Cette mauvaise habitude ne doit pas être envisagée pour la rédaction de son CV ! En effet, il faut privilégier les phrases courtes, simples et opter pour un vocabulaire courant. Les meilleurs alliés du candidat pendant cette étape de rédaction sont ainsi le dictionnaire et le Bescherelle.
2. Prendre le temps de se renseigner sur le destinataire
Ecrire pour un recruteur anglais et un employeur américain n'est pas la même chose : il faut bien faire attention de ne pas mixer le vocabulaire UK et US. Afin d'éviter ces fautes éliminatoires, il est vivement conseillé d'identifier son interlocuteur et de se munir d'un dictionnaire pour vérifier chaque mot. Cela peut prendre du temps mais un CV sans faute est toujours lu et davantage apprécié. Il faut enfin noter que, sur un CV américain, afin d'éviter toute discrimination à l’embauche, il est interdit d’insérer une photo.
3. Un développement des six rubriques
- Presentation (Etat Civil) : nom / prénom / adresse / nationalité / âge / permis…
- Professionnal Objective : le but est de rédiger un petit texte qui présente son objectif de carrière et ses envies.
- Education : il n'est pas nécessaire d'inscrire les correspondances entre les diplômes, le plus important étant de penser à détailler les enseignements suivis.
- Work Expérience : il faut mettre en avant les stages et les jobs étudiant. Ces derniers illustrent l'expérience professionnelle et l'autonomie du candidat.
- Professionnal Skills : comme dans un curriculum vitae français, il est primordial d'énumérer ses compétences linguistiques, informatiques-réseaux sociaux, compétences oratoires, compétences rédactionnelles ou compétences artistiques.
- Miscellaneous : un nom bien compliqué pour décrire la rubrique « divers ». Dans celle-ci, le candidat a carte blanche : il peut écrire un paragraphe ou faire un listing de ses hobbies, centres d’intérêt et actions dans le milieu associatif.
- References : cette partie n’est pas obligatoire. Elle permet simplement de donner le nom des anciens employeurs ou professeurs qui pourraient appuyer votre candidature.
4. Rédaction de son CV
S’il y a bien une chose à retenir, c’est que les anglo-saxons sont friands des détails. Si en France, il est conseillé d’avoir un curriculum vitae qui tient sur une page, pour postuler au Royaume-Unis, en Nouvelle-Zélande ou au Canada, il est possible de déborder sur deux pages. L’important est que le recruteur puisse avoir toutes les informations dont il a besoin pour faire son choix.
Charline Massari
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