A la rentrée qui suit l’obtention de leur baccalauréat, 79 % des bacheliers 2014 ont poursuivi des études dans l’enseignement supérieur, révèle une récente étude du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dévoilée le 17 janvier 2017. Surtout, au 1er mars 2015, ces bacheliers ont fait leurs premiers pas dans l’enseignement supérieur. Ainsi, ils peuvent jauger ce nouvel environnement, qui diffère grandement de celui de l’enseignement secondaire. De manière générale, ils expriment leur satisfaction sur le contenu de leurs études : 86 % se disent en effet assez ou très satisfaits !
Belle progression de la satisfaction étudiante
Ce pourcentage est en progression par rapport aux vagues d’étudiants interrogés par le passé (83 % en 2008 et en 2002, 82 % en 1996). "Nous avons gagné quatre points entre 1996 et 2014 : c’est la rançon des efforts pédagogiques réalisés par les universités !", souligne Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Il en est de même du suivi et de l’encadrement de la formation, au sujet desquels la satisfaction des étudiants a bondi de 15 points (de 59 % en 2008 à 74 % en 2014). Autre enseignement à noter : un progrès important concerne la satisfaction des élèves vis-à-vis des évaluations, qui passe de 65 % en 1996 à 75 % en 2015 !
Le suivi, l’encadrement et le monde d’évaluation appréciés
Ces évolutions sont très nettes pour les étudiants en licence puisque, pour les bacheliers 2014, 82 % des élèves étaient satisfaits du contenu de leurs études, 61 % du suivi et de l’encadrement, et 70 % du mode d’évaluation contre seulement respectivement 76 %, 48 % et 61 % pour les bacheliers 2016. Cependant, malgré cette progression, l’écart de satisfaction au sujet du contenu des études entre les étudiants de licence et de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) reste conséquent : plus de 10 points en faveur de ces derniers.
S’organiser est la plus grande difficulté des nouveaux étudiants
Par ailleurs, l’organisation du travail est la difficulté la plus souvent rencontrée par les nouveaux bacheliers au cours de leur première année dans l’enseignement supérieur, et ce quelle que soit leur orientation. Ils sont 15 % à se dire en grande ou très grande difficulté à ce sujet. Cela concerne en particulier les étudiants en licence (19 %). L’étude souligne que 11 % des étudiants ont de grandes ou de très grandes difficultés à suivre dans les études.
Une majorité de bacheliers généraux visent le master et plus
Dès leur entrée dans l’enseignement supérieur, les nouveaux étudiants ont une idée du niveau de formation qu’ils souhaiteraient atteindre. Les bacheliers 2014 souhaitent plus souvent faire des études longues que leurs prédécesseurs de 2008 : 40 % veulent aller jusqu’au niveau bac+5, contre 39 % précédemment, et 14 % au-delà du bac+5 (contre 9 %).
L’apprentissage renforce l’optimisme des étudiants
Enfin, dernier enseignement de cette étude : les étudiants en première année dans l’enseignement supérieur sont 51 % à être optimistes quant à leur avenir professionnel. Cet optimisme est variable suivant la formation suivie. Mais, être en emploi, hors apprentissage, est un facteur qui donne une meilleure perception de son avenir professionnel puisque les étudiants dans cette situation sont plus optimistes (57 %) que ceux n’ayant pas un emploi (50 %). Cet effet est même plus fort pour les apprentis (51 %) !
Note d’information Enseignement supérieur & Recherche :
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Denis Anniel pour #LeSorbonnaute
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