A 25 ans seulement, Lucas Fialaire affiche déjà un parcours ayant fière allure. Ses études supérieures ont ainsi été orientées par sa carrière de jeune rugbyman professionnel. Après avoir entamé une licence MASS (Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales) à Lyon tout en jouant au LOU (Lyon Olympique Universitaire), ce jeune lyonnais décide de changer et de commencer une nouvelle licence, en Administration Economique et Sociale (AES) cette fois-ci à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, tout en jouant au Racing Métro 92. Il a ensuite enchaîné avec un master en Economie et management, toujours à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. "Puis, en juillet 2013, suite à des problèmes de contrats professionnels, j’ai pris la décision de mettre un terme à ma carrière de rugbyman et de partir voyager un an entre les Etats-Unis, en évoluant dans le club pro de New York, les Old Blues, le Moyen Orient et l’Europe centrale. A mon retour en France, à la fin de l’été 2014, j’ai intégré le MBA ESG en commerce international en alternance avec Eloy Développement, société spécialisée dans l’usinage de haute précision de pièce pour l’automobile, avant de tout quitter en mai 2015 pour créer Wizito", explique le jeune homme.
De la nécessité de savoir bien s’entourer
Lucas opte ainsi pour l’entrepreneuriat. "J’ai toujours eu envie d’entreprendre. Le goût de l’effort et de la remise en question perpétuelle, notamment enseigné durant mes années de sportif de haut niveau, m’a poussé à choisir un chemin où la facilité n’a que très peu de place, et où seul le travail et la logique payent", affirme le jeune entrepreneur, qui a travaillé sur plusieurs projets dans le prêt-à-porter, le BTP et les ONG avant de véritablement se lancer dans cette grande aventure entrepreneuriale.
Lucas s’élance ainsi naturellement. Quant au concept de Wizito, il prend forme collectivement. "Avec Lorenzo Caliandro, le co-créateur du projet, nous nous sommes posés une question simple lors d’un cours : comment permettre à l’utilisateur d’un smartphone d’imprimer instantanément ses photos prises avec celui-ci ?" Pour répondre efficacement à cette interrogation, les deux camarades se tournent vers des amis développant des compétences aussi bien techniques, juridiques, artistiques, marketing que commerciales. Wizito permet ainsi d’imprimer instantanément les photos prises avec son smartphone grâce à une application mobile et un réseau de bordes d’impression photo connectées. "Comme l’offrait le Polaroïd dans les années 70, nous répondons au désir d’instantanéité recherché par de plus en plus de personnes ne disposant pas forcément du matériel adéquat pour pouvoir retrouver sur support papier les souvenirs immortalisés à l’aide de leurs téléphones mobiles. En téléchargeant gratuitement notre application mobile sur les stores - iOS et Android -, l’utilisateur peut éditer et partager ses photos avant d’en commander l’impression et récupérer ses tirages au format Polaroid auprès d’une de nos bornes Wizito", détaille Lucas.
Premiers retours et plusieurs projets envisagés
Désormais bien lancé, la société Wizito se développé à un rythme élevé. L’activité commerciale a en effet débuté en juin 2015, avec l’évènement "Cinéma Paradiso". "En trois soirs seulement, nous avons eu plus de 900 téléchargements et près de 2500 photos imprimées, soit environ 750 chaque soir ! Depuis, nous enchaînons les événements marketing, grands publics comme privés, sur Paris. Cela nous permet de finaliser notre R&D sur les bornes, que nous installerons de manière permanente dans les lieux à fort trafic. Les retours terrain nous permettent également de tester l’attrait du public et les comportements des utilisateurs de l’application. De l’avis général observé sur tous nos événements, l’engouement du public pour Wizito est chaque fois très important et nos utilisateurs attendent impatiemment que nos bornes permanentes soient installées. Mais nous sommes conscients que, créer une entreprise, c’est facile… La rendre rentable, c’est plus compliqué !", souligne Lucas Fialaire, qui n’en demeure pas moins ambitieux.
Louis Bertrand pour #LeSorbonnaute
© Photo / DR
Inès Picaud-Larrandart, étudiante en master 2 recherche art et création internationale, s’est...
Entre la performance et l’installation, l’artiste Christian Jaccard revendique son statut de...
L'équipe du Master 2 Banque-Finance - Université Paris I Panthéon-Sorbonne est montée sur la...
Trois docteures de l’université ont été récemment récompensées pour leurs travaux. Retour sur ces...