Phillipe Hauret est toujours entouré de quantité de bouquins. En effet, les livres font son quotidien : quand il ne s’en occupe pas, il les écrit ! D’un côté, il est membre du personnel de la Bibliothèque Saint Charles de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De l’autre, il est écrivain. Alors que l’écriture a toujours rythmé sa vie, Philippe n’a pas toujours eu la chance de faire naitre toutes ses œuvres aux yeux du grand public.
Une vie de baroudeur, un rêve d’artiste
Philippe a arrêté les études avant le baccalauréat pour entrer dans la vie active. Il a ensuite enchainé les petits boulots et les voyages. « J’ai connu pas mal d’errances et je me suis cherché pendant longtemps », confie-t-il. Il a ainsi pu partir à la découverte de l’Europe, mais aussi du Maroc, tout en rêvant de destinations plus lointaines comme New York, qu’il a finalement pu visiter récemment. Cet esprit rêveur, il le reconnait volontiers désormais : « On refaisait le monde ! On voulait tous être artiste mais on travaillait pas beaucoup. » D’une certaine façon, Philippe prouve ainsi que les rêves peuvent devenir une réalité par la suite…
Un autodidacte à la recherche de stabilité
Après avoir repris les études sur le tas, Philippe a eu une révélation : « Mon penchant pour l’autodidactisme était plus fort ». Les études ne lui correspondaient point, rejetant la théorie pour se consacrer à la lecture et l’écriture. Mais, pour pleinement se consacrer à son art, un besoin de stabilité s’est fait sentir. Fini l’errance et la recherche de soi. « Grace à mon travail à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur le site de Saint Charles, j’ai pu établir un certain nombre de rituels, ce qui m’a permis de me mettre sérieusement à l’écriture. » Voilà maintenant une dizaine d’années que Philippe travaille au milieu des livres, un univers familier qui lui permet de réfléchir en permanence à ses histoires, à ses personnages… « Un vrai plus pour un écrivain », précise-t-il.
Un écrivain dans l’âme
« Il existe une tension en moi qui doit s’exprimer. L’écriture me sauve la vie chaque jour », confie Philipe. Des mots forts traduisant plus qu’une passion, presque un besoin vital, voire une nécessité. C’est ainsi, que l’homme de la bibliothèque a donné vie à des personnages dans plusieurs romans. Son premier, intitulé Je vis, je meurs (édition Jigal), publié en mai 2016 ; ne sera pas le dernier… La suite est en effet déjà en cours de rédaction. Le roman noir, un style bien à lui, où Philippe pose ses propres règles : « Traiter des failles de l’individu, de la société tout en insérant une trame romanesque. Donner vie à des personnages. Inventer des destins, exprimer ma sensibilité, poser un regard sur le monde. Faire ressortir notre part d’ombre. Tels sont mes objectifs. » Etre écrivain est donc un métier à plein temps, où travail et inspiration sont deux alliés indissociables.
Cerise Aubert--Truchefaud pour #LeSorbonnaute
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