Pierre-Etienne Stockland a déjà un parcours pour le moins impressionnant ! Après avoir obtenu un Bachelor of Arts and Sciences, en quatre ans et avec la mention "Great Distinction", à l’université de Concordia (Montréal), le jeune homme a intégré la prestigieuse université d’Oxford, dans le cadre d’un Master of Science in the History of Science, Medicine and Technology, en 2009-2010. L’année suivante, il candidate et rejoint la toute aussi renommée université de Columbia en vue de se lancer dans un PhD en histoire, étalé sur six ans, entre 2010 et 2016. "J’ai ainsi passé trois années à Columbia et, à l’automne 2012, j’ai notamment pris contact avec des étudiants de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, car il y a des liens étroits entre les deux établissements, au travers du programme Alliance, qui a pour but de favoriser la coopération et l’innovation franco-américaine en matière de formation et de recherche. J’ai ainsi pu parler de mon projet, et je suis arrivé l’année suivante à Paris, après avoir bénéficié d’une bourse finançant mes recherches durant trois ans."
Une bonne acclimatation et quelques surprises
A son arrivée, Pierre-Etienne est quelque peu surpris, notamment par le système universitaire français, qui se veut ouvert au plus grand nombre. "Par ailleurs, à la différence de Columbia, il n’est pas évident de savoir tout ce qu’il se passe, car les activités de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne se déroulent dans différents centres. De plus, il y a moins d’échanges entre les étudiants que dans les universités américaines…", regrette-t-il.
Pour autant, son acclimatation à la vie parisienne se déroule parfaitement, d’autant plus que le français est sa langue maternelle. Une adaptation express qui permet à Pierre-Etienne Stockland de très rapidement se plonger dans ses recherches. "C’est idéal d’être à Paris pour avoir accès aux séminaires. C’est super intéressant et très agréable par rapport à la quantité de travail à effectuer !"
La possibilité de trouver quantité d’archives sur Paris
Pierre-Etienne travaille en effet sur l’histoire naturelle et l’économie politique durant le XVIIIe siècle. "J’étudie notamment les insectes et les antiparasites dans le cadre de projets agronomiques durant la période des Lumières. J’ai ainsi choisi de venir à Paris, même si au départ je ne m’étais pas concentré sur l’histoire de France. Mon travail est ainsi grandement basé sur différentes archives, situées essentiellement à Paris, mais également dans d’autres villes françaises comme Montpellier, Nantes… J’aime trouver de nouvelles pistes et je peux facilement me tourner vers toutes les formes d’archives en étant ici", explique le jeune doctorant, qui est encadré par Bruno Belhoste, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Au moins 4 à 5 heures de recherches par jour
Pierre-Etienne passe ainsi au moins 4 à 5 heures dans les archives par jour, pour cumuler les documents et les informations. En parallèle, il rédige sa thèse. "Il m’arrive ainsi de rédiger parfois pendant des semaines, même si je préfère vraiment jongler entre la recherche et la rédaction. C’est un rythme important, mais cela me permet de passer du temps dans les sites de recherche tout en rédigeant, ce qui est très intéressant", précise Pierre-Etienne Stockland, qui envisage après de se lancer dans une carrière universitaire et dans la recherche, plutôt tourné vers les Etats-Unis ou le Canada.
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Julien Pompey
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