Alors que tout le monde a encore en tête les fêtes de fin d’année, les partiels sont déjà arrivés ! Il faut se reconcentrer et se remotiver ! Pour cela, il n’y a pas de secret : il faut réviser. Pour autant, quelques points peuvent être « grappillés » sans trop de difficultés le jour de l’examen ! Voici ainsi quelques astuces à découvrir ou à redécouvrir.
1. Une mise en page claire
Encore une question de forme, mais la mise en page permet de mettre en évidence vos qualités de structuration. Un paragraphe pour l’introduction, puis un autre par partie avec un retour à la ligne et un alinéa pour chaque sous-partie et enfin un paragraphe de conclusion. C’est tout simple, ça prend quelques secondes et permet non seulement de mettre le correcteur dans de bonnes conditions face à votre devoir, mais également de ne pas perdre bêtement des points.
2. Parler français
Tous les professeurs le rabâchent aux oreilles de leurs étudiants : « Relisez-vous ! » Si une telle importance est apportée à cet aspect, c’est que la relecture est une nécessité absolue pour la simple raison que le critère de la langue occupe une place centrale de tout devoir de rédaction. Les partiels se présentent, la plupart du temps, sous la forme d’une dissertation ou d’un commentaire de document. Si la forme ne correspond pas, les idées seront mal transmises. Se relire permet de voir quand quelque chose cloche dans une phrase, et d’effacer toutes ces petites fautes qui donnent une mauvaise impression générale et finale de votre copie !
3. Apprendre à bien écrire
Ce conseil ne concerne pas tous les étudiants. Mais, concrètement, certains écrivent comme des médecins… Alors oui, les épreuves sont trop courtes pour les sujets donnés. Oui, le plus important, c’est l’examen de vos connaissances. Oui, avec une loupe et quelques heures, votre écriture est compréhensible. Mais les correcteurs n’ont pas que ça à faire, ni l’envie de le faire d’ailleurs. Ils voient défiler, à cette période, des centaines de copies parfois, alors qu’ils ont leur propre vie qui les attend. De ce fait, n’imaginez pas une seconde qu’ils vont s’acharner à vous déchiffrer. Facilitez-leur la vie, appliquez-vous à former les lettres comme vous l’avez appris en des temps immémoriaux, rendez votre copie facile d’accès et vous gagnerez des points !
4. Bien brouillonner avant de commencer
Il faut gagner du temps partout sur tout, être efficace et rapide en toutes circonstances. Certes. Mais le brouillon, c’est-à-dire l’étape de réflexion est celle qui donnera du contenu et de la matière à votre devoir. Il y a un nombre infini de méthodes pour faire un bon brouillon et, généralement, chaque étudiant a la sienne. Il faut juste ne pas le négliger, s’accorder le temps de réfléchir pour pouvoir avoir les meilleures idées possibles et par là gagner des points précieux !
5. Faire preuve de méthodologie
Au-delà de la mise en forme, la méthodologie fait partie des critères de notation. Pourtant, il est facile de suivre les règles très précises de celle-ci, qui sont communes de tous. Dans chaque partie, par exemple, il faut introduire la partie, présenter l’idée principale, énoncer le premier argument, donner un exemple, expliquer ce dernier, conclure et lier l’exemple à l’argument, conclure et lier la sous-partie à la partie et en déduire le lien de la partie à la problématique. Puis faire la transition avec l’argument ou l’idée suivante. C’est long mais terriblement simple et tellement efficace !
6. Bien soigner son introduction
L’introduction, c’est l’entrée de votre devoir : si elle n’est pas brillante, votre devoir en entier n’apparaitra pas comme tel. Le processus général reste le même, même s’il peut y avoir quelques particularités : accroche, sujet, contexte, auteur/bornes chronologiques, explications du document (si commentaire de document), problématique puis annonce de plan. Chaque étape doit prendre une ou deux phrases. Tout l’enjeu de l’introduction est d’arriver à être clair et concis sans dévoiler les informations clés du développement, le tout en étant dynamique et synthétique. Pas facile donc, mais primordial !
7. Accrocher l’intérêt
L’une des premières choses que le correcteur lira de votre devoir, c’est l’accroche. Celle-ci peut paraitre secondaire, mais une bonne accroche est l’occasion de gagner quelques points et de présenter un devoir digne des attentes de vos professeurs. Il s’agit d’un exercice assez dur auquel peu d’étudiants parviennent avec brio. Pourtant, n’est-il pas simple d’apprendre par cœur quelques citations passe-partout de grands personnages pour chaque domaine ? Même si le jour J elles vous paraissent décalées, essayez de les lier au sujet et ça ne sera qu’une valeur ajoutée à votre copie. « Je m’en vais, mais l’État demeurera toujours. » Louis XIV, 1er septembre 1715, par exemple.
8. Aller au bout des choses
Vous vous êtes inscrits à l’université, vous avez choisi ce cours, vous vous êtes présenté le jour du partiel, vous avez commencé à écrire alors… terminez votre devoir et écrivez la conclusion ! Les arguments sont connus de tous : être cohérent dans sa démonstration. Vous posez une question il faut bien y répondre, c’est la dernière impression que le correcteur a de votre devoir… D’autant qu’une conclusion, c’est peu de choses au final : la réponse à la question, exprimer clairement l’intérêt du sujet ou du document et laisser entrevoir un futur, une évolution ou un problème conséquent à travers l’ouverture. En outre, les devoirs sans conclusion sont sanctionnés !
9. Être conscient du temps qui s’écoule
Le secret d’un examen réussi, c’est le contrôle du temps. Le temps qu’il faut pour choisir son sujet, le temps qu’il faut pour réfléchir, le temps qu’il faut pour rédiger, le temps qu’il faut pour aller aux toilettes, le temps qu’il faut pour effacer ses fautes… Tout doit être calculé ! Il est très important, de ce fait, de vérifier fréquemment l’heure, pour parvenir à finir son devoir, même si quelques réajustements de plan sont nécessaires pour le terminer à temps !
10. Posez-vous des questions
Pour finir, la meilleure astuce pour réussir un devoir, le meilleur conseil que les étudiants négligent la plupart du temps : la problématisation ! Quesako ? Tout simplement, quel problème inclus ou induit ou sous-entend le sujet. Cherchez et trouvez la meilleure problématique que vous pourrez, et celle-ci changera votre vie ! Ou presque. Car il faut savoir que la problématisation du sujet est un critère prépondérant dans la notation : certains disent que cela compte jusqu’à 6 points ! C’est en soi la partie la plus dure d’un devoir de rédaction, mais c’est un aspect que les étudiants ignorent souvent. Fort heureusement, il s’agit d’un exercice qui se travaille, se conseille et s’améliore dans le temps et la pratique !
Claudia Lacave pour #LeSorbonnaute
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