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Enseignement » Séminaires et cours » Séminaire passés » 2012 - Robespierre

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

2012 - Robespierre


Robespierre, revenant, ressurgi…

 

 

Robespierre est revenu sur le devant de l’actualité. Un séminaire de recherches se préparant longtemps à l’avance, il avait été annoncé dès le mois de janvier 2011, après l’intérêt porté par les étudiants et les auditeurs du séminaire sur le procès du roi, de proposer pour le printemps 2012 une réflexion sur un acteur quelque peu oublié , délaissé, passé sous silence, sans nouveaux travaux d’envergure et pourtant central dans l’histoire de la Révolution : Robespierre. Entre-temps, le printemps 2011 allait frapper ses trois coups, ou plutôt ce fut le marteau d’un commissaire priseur qui allait remettre au cœur d’une actualité qui dépassait largement le simple cadre des chercheurs historiens, le cas Robespierre. Une société privée annonçait la mise en vente de papiers Robespierre, jusque là conservés pieusement au sein de la famille des descendants du député Lebas. Ces papiers avaient échappé à Courtois, député de la Convention venu chez le menuisier Maurice Duplay pour faire main basse sur les documents de l’incorruptible dont bien des députés redoutaient le contenu. L’affaire, portée dans l’espace public par un article paru dans Le Monde le 2 mai 2012 fit grand bruit. Allait-on voir ces papiers disparaitre de l’espace public et aller enrichir un fonds privé, objets d’une spéculation douteuse ?

 

Non, car une mobilisation sans précédent a permis à l’Institut d’Histoire de la Révolution française, à la Société des Études Robespierristes, à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, aux communautés d’élus de Picardie et de la région Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’au Ministère de la Culture de se mobiliser pour permettre au Conservateur général du patrimoine, représentant de la République de préempter au nom de l’État et offrir ainsi à ce trésor historique la possibilité de rester là où il se devait d’être conservé, aux Archives Nationales. Le soufflet médiatique retombé, la cérémonie de réception des papiers, émouvante, organisée aux Archives nationales le 12 décembre 2012, la préparation d’un nouveau volume des Œuvres de Robespierre,… le projet de l’hiver 2011 revient naturellement à l’ordre du jour des recherches, pour remettre sur la table un des chantiers les plus délicats de l’histoire de la période 1789-1794.

 

En sept séances de travail, les enseignants-chercheurs de l’IHRF n’ont nullement la prétention de faire le tour du personnage, de son œuvre, de son action, de sa mémoire. Cependant, fidèles au parti pris depuis quatre ans de consacrer une partie du séminaire doctoral à une question dite classique de la Révolution française, il nous a semblé utile de montrer la vitalité du chantier « Robespierre » en invitant de jeunes doctorants et en conviant des spécialistes reconnus de l’étude de l’Incorruptible, afin de construire, sur un savoir accumulé et érudit , les perspectives nouvelles d’interprétation d’un avocat, d’un député, d’un homme d’État, qui par delà la haine qu’il a suscitée, encore palpable, souvent caricaturale et ces derniers mois l’ont encore montré, demeure un objet de réflexion historique de première importance. Robespierre demeure un des fondateurs de la République. La controverse ne fait pas peur, ne doit pas inquiéter, et l’histoire est débat à la condition que l’érudition et la qualité de l’argumentation théorique permettent aux auditeurs du séminaire doctoral de l’IHRF, d’apprendre et de réfléchir toujours davantage sur Maximilien Robespierre.

 

Accès libre

Lieu : salle Marc Bloch, esc C, 2e étage

Mercredi entre 18 et 20 heures - Entrée libre

 

 

Programme

 

  • 2 mai : Pierre Serna & Jean-Luc Chappey : De l’histoire du politique à la politique de la mémoire


  • 9 mai : Bernard Gainot : Robespierre et la question des colonies et de l’esclavage


  • 16 mai : Patrice Gueniffey (Directeur de recherches, EHESS) : Robespierre, mémoires et histoire


  • 23 mai : Thibaut Poirot (ENS Lyon) : Robespierre "général" : guerres, Révolution et République (1789-1794)


  • 30 mai : Claude Mazauric (Professeur émérite, Université de Rouen) : Maximilien Robespierre dans l’ombre vivante de Jean-Jacques Rousseau


  • 6 juin Alexandre Cousin (Doctorant IHRF) : Au cœur des enjeux artésiens, Philippe Lebas et Augustin Robespierre (1789-1792)