Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
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Jean-Clément Martin : Femmes soldats de la Révolution et de l'Empire
Femmes soldats de la Révolution et de l’Empire
Il s’agit de la liste des femmes recensées pour la publication d’un article en 2006, dans la revue Politix. Les renseignements sont livrés tels quels, pour servir à d’éventuelles recherches ultérieures.
Modifications apportées avec la collection Baudouin en 2013 (J-C Martin).
L’inventaire des femmes soldats a été réalisé avec les sources suivantes. Les numéros référençant ces sources sont indiqués pour chaque cas de femme citée
Sources
1- Service Historique Armée Terre RX 48 - 1 YI 1
2- F. Gerbaux, « Les femmes soldats pendant la Révolution », La Révolution française, 1904, p. 47-61
3- Léon Deschamps, « Les femmes soldats dans la Sarthe », La Révolution française, 1904, p. 326-335
4- Sarah Conner, « Les femmes militaires : Women in the French Army 1792-1815 », Consortium on Revolutionary Europe1750-1850, 1982, p. 290-302 et ses notices écrites dans Reina Pennington dir., Amazons to Fighter Pilots, a Biographical Dictionary of Military Women, Westport Connecticut, Londres, Greenwood Press, 2003
5- Dominique Godineau, « De la guerrière à la citoyenne. Porter les armes pendant la Révolution française et la Révolution française », Clio, 2004, 20, p. 43-69
6- Sylvie Steinberg, La confusion des sexes, le travestissement de la Renaissance à la révolution, Paris, Fayard, 2001
7- Marie-Louise Jacotey, Femmes aux armées, Paris, Guéniot éditeur, 1999
8- Ed de La Barre Duparc, Histoire militaire des femmes, Paris, 1873
9- La collection des Lois et Décrets dite collection Baudouin (http://artfl-project.uchicago.edu/baudouin-recherche) permet de retrouver quelques-unes de ces femmes.
Ursule Aby lieutenant dans armée républicaine, blessée, Convention nationale octroi 25 frimaire an III secours 200 L
collection Baudouin, « La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics, Décrète que la trésorerie nationale paiera, sur le vu du présent décret, à la citoyenne Ursule Aby, qui a servi en qualité de lieutenant dans les troupes de la république, & y a été blessée, la somme de 200 livres, à titre de secours & de récompense. Le présent décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance.» //2-
Chevalier Adams, Marie Antoinette, épouse Lainé, armée du Centre de Sapinaud (Vendée) ? habillée en homme ? Fusillée 1er nivose an II après jugement tribunal de Fontenay //7
Marie Adriam Participe au siège de Lyon, comme fédéraliste en 1793, deux mois canonnier en habit masculin, devant le juge déclare qu’elle a lutté pour libérer le pays, guillotinée //8
Marie Anne Barra 26 mois dans armées Octroi de la Convention nationale le 14 nivose an III donne 500 L Mariée au citoyen Blanc sergent major au 1e bataillon de la 109e brigade
Collection Baudouin, 3 janvier 1794 : « La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la demande du citoyen Neveu, représentant du peuple près les armées de Rhin & de la Moselle, d’un secours en faveur de Marie-Anne Barra, actuellement femme du citoyen Blanc, sergent-major au premier bataillon de la centneuvième demi brigade, laquelle a servi-pendant ving-six mois dans les armées de la République, Décrète que la trésorerie nationale mettra à la disposition du directoire du district de Lyon, la somme de 350 liv., pou être payée à ladite Marie Anne Barra, laquelle somme, avec les 150 liv. de secours provisoire à elle accordé par le representant du peuple Neveu, formera celle de 500 liv., à titre de gratification & de reconnoissance nationale. La présent décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance.» //2
Rose alexandrine Barreau Liberté, 1773 Tarn-1843 Part avec mari Leyrac et frère, 2e bataillon Tarn, inscrite comme fils Barreau 1793 combat contre les Espagnols, frère tué, mari blessé, sert 1 an et 2 mois Convention nationale donne 300 L et pension jusqu’en 1806, 1809 5 enfants, 1822 Invalides à Avignon, citée par Annales des actes héroïques de L. Bourdon //4
Barrère Jeanne Marie 29 ans en 1793 née à Cuzaguet Hautes Pyrénées Sert dans la 5e demi brigade infanterie légère armée des Côtes de l’océan conseil administration délivre attestation 17 pluviose an 4. père laboureur 5 pieds 4 pousses cheveux et sourcils noirs yeux gris nez aquilin bouche ordinaire menton long visage oval a servi comme chasseur dans 5e compagnie depuis le 4 mars 1793 batailles avec un « courage au dessus de son sexe » distinguée le 23 août 1793 et à prise de Toloza blessure à la cuisse ne veut pas se retirer « généreuse fille » exempte de reproches serait entrée dans brigade le 4 septembre 1792 jusqu’au 3 thermidor an 4. pension 30 sols/jour. a reçu pension de la reconnaissance nationale le 4 messidor an 4. A servi 5 ans Ne parle que des faits d’armes //1
Louise de Bennes, Paris hôtel du Maine, rue de la bibliothèque, n°9 refus en juillet 1817 de l’attribution par le ministre de la Guerre de croix de Saint Louis : seulement aux militaires et éventuellement aux femmes avant que leur sexe ne fut connu, ne reçoit que la pension du mari car pas amputée ni 30 ans service : a servi dans armée de Condé comme lieutenant pendant 4 ans sous le nom de chevalier de Houssay blessée et mari mort à ses côtés
A Quiberon condamnée à mort s’échappe en trompant fonctionnaire « avec son sexe » rentre en France en 1816. Aidée par dames de la ville de Vannes. Portait un habit d’homme moeurs strictes pas découverte. Fait campagne Légion de Damas cachée en Bretagne jusqu’en 95. à Dinan son mari est tué elle l’ensevelit et continue le combat, participe à Quiberon Souvenir comte de Neuilly, comme une grande femme laide, //1-7
Adélaïde Bertin Est à la prison de la Petite Force en juillet 1795, parce que habillée en homme, dit avoir servi comme muletier pendant 3 ans et avoir eu cette autorisation //6
Marie-Marthe Bertin, 18 ans en 1794, est arrêtée le 6 août 1794 sort d’une caserne parisienne en habit de sergent, venue chercher une pension, déclare avoir servi depuis 3 ans, renvoyée avec interdiction de s’habiller ainsi //6
Marie Louise Boquet Paris 29 nivose an II, armée, reçoit Convention nationale 150 L collection Baudouin, « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics, sur la pétition de la citoyenne Marie-Louise-Thérèse Boquet, de Paris, décrète qu’à la présentation du présent décret, il sera payé, par la trésorerie nationale, à ladite Boquet, la somme de 150 liv. à titre de gratification et récompense des services qu’elle a rendus à la Patrie pendant le temps qu’elle a été dans les armées de la République. » //2
Renée Bordereau Brave Langevin (Vendée) née en 1766 demande pension par général Sapinaud en décembre 1814. 3 blessures. Campagnes de 1793 de 1799 A commandé aux insurgés des trois paroisses, En 1815 pillages de ses biens en 1808 envoyée au Mont Saint Michel vit des secours de la communauté vendéenne. Pension et secours en 1815. 200 f pension jugée exceptionnelle par ministère. Mémoires se vante d’avoir tué des adversaires. //1-8
Rose Bouillon 1764 – Suit mari Julien Henri A laissé ses enfants à sa mère Armée de Moselle déguisée, mari tué, participe aux combats sert après jusqu’en août 93, Convention nationale mention honorable et pension 300 L/an inscription dans les Annales héroïques de L/ Bourdon Déclaration militante patriotique Née à Pontlevoy en 1764, Mari tué bataille Limbach, fille née en 1790, fils en 1792, enfants pensionnés par Convention nationale, 150 F chacun, elle 300, rente viagère, confirmée par Directoire 17 messidor an 8
Collection Baudouin, 27 aout 1793 « La Convention nationale décrète la mention honorable de la conduite héroïque de Rose Bouillon, & lui accorde une pension de 300 liv., & une de 150 liv, à chacun de ses enfans » //1-4-5-7
Elisabeth Bourgès aurait été infirmière plutôt que soldat Surnom Sans soucy, déguisée reconnue mais retourne après 1794 sauve des soldats
Collection Baudouin, décret 5 octobre 1794 « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de la citoyenne Bourgès, qui s’est trouvée à plusieurs affaires dans la Vendée, et qui a rendu des services à la République en soulageant les défenseurs de la patrie blessés, en les portant sur son dos jusqu’aux voitures d’ambulance, décrète ce qui suit : La trésorerie nationale paiera, sur le vu du présent décret, à la citoyenne Bourgès, la somme de 300 livres, à titre de secours. Le présent décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance. » Le 13 pluviose an III, elle obtient 300 L a titre définitif avec cet attendu « La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours sur la pétition de la citoyenne Bourgés, qui a déjà recu une indemnité pour les services importans qu’elle a rendus à nos braves frères d’armes blessés dans les combats, en se dépouillant des chemises qu’elle portoit sur son corps pour panser leurs blessures, & en unissant tous les actes de courage à ceux de l’humanité & de là bienfaisance » //2-5
Victoire Buffry arrêtée au Mans habillée en militaire trompette major du 7e régiment de hussards aurait 16 ans serait née à Nancy //1
Rose Ursule Cailleau née Urson (Vendée) Frère tué affaire de Vie sous Charette, se bat avec son père à cheval au Mans emprisonnée avec Mme Donnissan, La Rochejaquelein, se jette à l’eau aux Ponts de Cé, fuit à la nage avec son cheval et sauve Mme de la Rochefoucault, sa mère et ses deux sœurs noyées à Nantes, 1815 à Bordeaux est mutilée et condamnée à mort, reçoit l’appui de Bourmont en 1816. Témoignages contraire au Lude et au Mans pas de preuve d’emprisonnement, appui d’Autichamp en 1817 Le procureur du Mans dénonce en 1818 le port de la croix de Saint Louis par dame née à Dublin Irlande, 42 ans, veuve Caillaud, officier de marine, qui affirme que le roi lui a donné personnellement la croix //1
Marie Charpentier veuve Haucerne sergent troupe coloniale mort en 92 pension comme veuve de sergent sert comme gendarme dans 35e division des vainqueurs de la bastille compagnie Rossignol présente jusqu’au 16 nivose an 4 son sexe lui interdit de continuer demande retraite. A combattu à la Bastille a montré un grand courage L’ assemblée nationale lui accorde 200 livres accordées par an en 1790. Née en 1751, reconnue à l’occasion de la prise de la Bastille, vainqueur de la Bastille, 35e division Premier mari Hanserre mort colonies, ne reçoit pas de pension, sexe pas approprié à la guerre
Collection Baudouin, 19 décembre 1790 : « Marie Charpentier, femme Haucerne, qui s’est distinguée au siége de la Bastille combattant avec les hommes, y signalant un grand courage, & laquelle a été estropiée en cette occasion, recevra chaque année pendant sa vie, à compter du 14 Juillet 1789, 200 liv. de pension » //1-4-5
Reine Chatton (dans Loiret) seulement citée //2
Reine Chapuy Versailles blonde yeux bleus, 17 ans en 1794, 24e régiment de cavalerie au 19 fevrier 1793-2 nivose an II, exclue par loi, reçoit 300 L, malgré une demande en bonne forme et la présence de parents dans armée née en 1776 suit 5 frères dans armée, parents reçoivent pension pas elle fait une déclaration très militariste, refuse famille pour « Bellonne » et pour se battre //2-4-5
veuve Chavance née Berard mari mort prisonnier en Hongrie le 21 septembre 1793 Pension en an 5 //2
Auguste de Colbert garçon qui paraît efféminé une chanson l’assimile au chevalier d’Eon pendant les guerres napoléoniennes //7
Jeanne Collignon née en 1761 pension de 300 Livres accordée en an 6 pour 3 ans 6 mois service comme « chartier » dans l’armée de l’interieur blessures 5 pieds 2 pouces //1
Sœurs Couëtus Vendée //7
Femme Degraissin gravement blessée //5
Rosalie Deloute couturière engagée à 18 ans en 1793 dans régiment de volontaires soldés de la section des Arcis, après une brouille avec son père //6
Elisabeth Françoise Dubois femme Favre a été élue par soldat comme officier dans compagnie de canonniers du 7e bataillon de Paris ; mari commandant fait prisonnier à Condé le 6 septembre 1793 aide garde magasin à Meaux reçoit une indemnité de 200 F loi du 25 mai 1793 paiement cartel prisonniers de guerre et paiement aux gaux ennemis. fait prisonnière le 1-3-94 rendue comme femme le 13-3. Elue devant Maestricht Née en 1763 suit son mari à Liège en vendant ses biens, puis amour de la patrie lui met les armes à la main //1-5
Marie Angélique Duchemin veuve Brulon volontaire caporal à 20 ans en 1792 légion d’honneur en 1851 mari né en 1762 mort en 1791 à Ajaccio le 30 décembre 1791 frères auraient été tués dans l’armée d’Italie. Femme, fille et soeur de militaire camarades attestent qu’à Calvi le 5 prairial an II caporal fourrier les commande, se bat à l’arme blanche est blessée et part à une demie lieue chercher des munitions avec 60 femmes et 4 gendarmes d’où succès. acceptée invalide. A une fille de 9 ans en l’an 7. qualite morale a bien élevé sa fille voulait se battre. En 1822 demande au roi la Légion d’honneur n’a pas voulu la demander à Napoléon . Pas possible mais grade honorifique de lieutenant titulaire aux invalides. Dévouement absolu au roi. En 1822 aucune femme a eu la Légion d’honneur mais plusieurs ont eu des décorations militaires : grade sous lieutenant Invalides accordé. Obtient la décoration du lys en 1823. Légion d’honneur en 1851 meurt en 1859 en 1897 une petite-fille sollicite avec ce rappel un bureau de tabac à Vesoul. Née dans armée mari mort à Ajaccio en avril 1791 contre Bonaparte, se déguise en homme avec accord de son frère qui lui apprend manoeuvre et règlement accord général Casabianca qui la nomme fourrier a reçu éducation militaire par père. en 1898 maire Ajaccio conteste la mort du mari en 1791 mais plus en 1793. N’est pas citée dans Procès verbaux des Archives Parlementaires ; Gerbaux n’en parle pas //1-2-4-5-8
Femme Ducoud-Laborde, femme Poncet, surnom Breton-Double ? Née en 1773, Angoulême 6e Hussard, se distingue Eylau, Friedland, mari tué Waterloo, prisonnière, blessée, amputée, //5
Marie Louise Félicité Duguet dit Va de bon cœur un an et demi dans 1e bataillon de Saint Denis 3 ans dans bataillon de la Nièvre campagne Jemmapes lettre à empereur le 24 messidor an 12 se réclame d’officiers étant dans la garde impériale. siège Valenciennes Lyon sort de l’armée après décret ayant été reconnue du sexe féminin habite rue saint Jacques partie le 7 septembre 1792 comme volontaire dans bataillon saint Denis sans être reconnue ; reconnue après blessures graves. Agée de 43 ans en 1813 a reçu pension de 600 F réduite à 160. Demandes sans suites. 4 pieds 8 pouces cheveux sourcils noirs nez petit bouche moyenne sortie hôpital le 30 prairial an 2 à Lyon. Il a fallu réunion du conseil administration du bataillon le 29 frimaire an 2 pour que la loi soit appliquée et que Va de bon cœur soit exclue. Mais Convention nationale reconnaît que la conduite a été irréprochable. Reçoit approbation de sa conduite et de son patriotisme à Nevers le conseil du district lui vote des secours journaliers 23 messidor an 2. Solde retraite de 163 F par an en nivôse an 9, adressée au citoyen Duguet Félicité S’est déguisée en 92 âgée de 17 ans. //1-5
Pélagie Dulière nommée sous-lieutenant par Dumouriez à Jemmapes, 9 nivôse an II reçoit 1200 L Proposition de la nommer adjointe aux adjudants généraux de l’armée du Nord, sous-lieutenante dans la légion du Nord du 31 mars 1793 Collection Baudouin 29 decembre 1793, « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics, sur la pétition de la citoyenne Anne-Françoise-Pélagie Dulière, décrète : Que, sur la présentation du présent décret, il sera payé par la trésorerie nationale, à la citoyenne Dulière, la somme de 1,200 l., et ce, à titre de gratification, pour la récompenser des services qu’elle a rendus à la patrie pendant le temps qu’elle a été dans les armées de la République ; et que les pièces qui constatent le civisme, le zèle et la bravoure avec lesquels elle a servi dans les armées, seront envoyées au comité d’instruction publique, pour en être fait mention dans les annales qu’il est chargé de faire pour transmettre à la postérité les faits qui honorent le plus la révolution » //1-2-5
Adélaïde Elié S’enfuit de chez elle déguisée, Sert dans la marine, combat, blessée mais pas découverte, prisonnière en Grande Bretagne //5
Bastienne Escalier déguisée pendant 18 mois volontaire 1er bataillon de l’Aisne charretier sous le nom de « belle avoine » en 1793 jusqu’au 19 frimaire reconnue, en nivôse an 3 approbation de son zèle et de son civisme 5 chevaux tués sous elle. Gratifications de 600 livres //1
Théophile et Félicité Ferning Filles d’un greffier, nées près Valenciennes, suivent leur père, habillées en homme, F est ordonnance duc de Chartres et T agent de liaison pour général Ferrand, présentes à Valmy, action éclat à Bruxelles, combat, 5 avril 93 suivent Dumouriez, F se marie avec soldat qu’elle a sauvé Théophile représentée dans tableau de Scheffer représentant la bataille de Jemmapes Frère général et comte d’Empire
Collection Baudouin 15 novembre 1792 « La Convention nationale décrète que la maison des jeunes héroïnes Ferning, qui a été détruite par les Autrichiens, sera reconstruite aux frais de la République » //5-7
Marie Anne Fortemanne née Bruet veuve chasseur tué à Marengo elle même blessée à cette bataille animée d’une « ardeur martiale malgré les préjugés de l’éducation » a voulu combattre auprès de son mari sa blessure la fait reconnaître. //1
Catherine Adélaide Garnejoux volontaire 12e bataillon Republicain, combat en Vendée, Convention nationale le 21 messidor an II lui donne 500L Collection Baudouin, 9 juillet 1794 : « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de Catherine-Adélaïde Garnejoux, qui a servi en qualité de volontaire dans le douzième bataillon de la République, sous le nom de Reprehé, et qui s’est trouvée en cette qualité à différentes affaires, notamment à celles de Vihiers, Doué, Saumur, Châtillon, où elle a combattu avec le courage d’un vrai républicain, décrète : Il sera payé par la trésorerie nationale une somme de cinq cents liv. à Catherine-Adélaïde Garnejoux, à titre de gratification et de récompense nationale, sur le vu du présent décret, qui ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance. » //2
Virginie Ghesquière – 1855, « joli sergent » déguisée sert de 1800 à 1810/12 dans armée de Napoléon, se fait passer pour son frère, faits d’arme, célébrité nationale † 1867, à cent ans, Légion honneur ? //3-5
Veuve Godrel canonnier 2e bataillon Orne, prisonnière Landrecies, Convention nationale lui accorde le 5 brumaire an III 500L
Collection Baudouin 26 octobre 1794 « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de la citoyenne veuve Godrel, qui a servi en qualité de canonnier dans le deuxième bataillon de l’Orne, et qui a été prisonnière à la prise de Landrecies, décrète ce qui suit : Sur le vu du présent décret, la trésorerie nationale paiera à la citoyenne veuve Godrel la somme de 500 liv. à titre de reconnoissance nationale, non imputable sur la pension à laquelle elle peut avoir droit. » Le présent décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance. //2
Rose Gotton Marchand née Tours, engagée à 18 ans, armée Sambre et Meuse, 2 campagnes, Convention nationale :12 thermidor an III lui donne 400 L engagée à 18 ans, combat Maastricht //2-7-8
Jean Govers (Catharina Mettewie) jeune anversoise qui suit son ami déguisée en homme et qui combat à plusieurs reprises 44 ans en an 4. combat plusieurs mois sans que personne ne s’en doute reconnaissance accidentelle en dormant en 1810. Un mètre 620 nez aquilin bouche petite menton rond visage ovale chasseur au 18e régiment infanterie légère. //1
Veuve Guillot, femme Mary, acclamée aux Jacobins le 22 octobre 1793, canonnière au siège de Lille //6
Aimée Gouin Dufief femme Libault de la Barossière (Vendée) mari otage de Louis XVI emprisonné18 mois femme fait guerre en Vendée et donne ses biens reçoit cordon rouge en 1798 et portrait roi fils actif dans la Contre-révolution réclame titre et pension en 1825. //1
Josèphe Heurtet femme Communeau membre du club des Cordeliers, tue trois brigands de la Vendée //5
Olive Jourdain gratification accordée à la mort de son mari à Saint-Domingue an 11 est blessée dans une action //1
Sophie Julien volontaire 2e bataillon du Pas de Calais (volontaire de la compagnie de Boussart) 150 F gratification le 7 août 1793 ; en février 1792 désir de servir sa patrie se déguise reconnue le 21 mai 93 veut venger mort général Dampierre sert avec honneur. 15 brumaire an III Convention nationale donne 200 L indemnités, née à Beauvais, sert du 29 mars 92 au 21 mai 93, reçoit 300 L plus tôt suit son père trompette, reconnue comme femme après mort de son père, n’aurait eu ni vêtements de femme ni pain, avait des traits masculins
Dans les décrets de la collection Baudouin 3 juillet 1793, elle expose qu’elle n’a aucun moyen de subsistance Collection Baudouin, 5 novembre 1794 « La Convention nationale, après avoir entendu son comité des secours publics sur la pétition de la citoyenne Sophie Julien, qui a servi comme volontaire au deuxième bataillon du Pas-de-Calais, compagnie de Bouffart, depuis le 29 mars 1792 jusqu’au 21 mai 1793, et s’y est toujours comportée avec honneur, comme il est justifié par le congé absolu qui lui a été délivré, et qu’elle a joint à sa pétition ; Considérant que la citoyenne Julien est dans la détresse ; qu’elle n’a reçu qu’une somme de 300 liv. pour indemnité et récompense de sa bravoure, tandis que plusieurs autres citoyennes volontaires ont reçu 500 liv., parmi les considérations qu’elle fait valoir ; Décrète que, sur le vu du présent décret, la trésorerie nationale paiera à la citoyenne Sophie Julien, native de Beauvais, ci-devant volontaire au deuxième bataillon du Pas de-Calais, la somme de 200 liv., à titre d’indemnité et de reconnoissance nationale, pour le service militaire et honorable qu’elle à rendu à la patrie, indépendamment de celle de 300 liv. qu’elle a reçue. » //1-2-4
Mademoiselle de La Rochette (Vendée) //7
Femme Laville écrit au ministre an 7 pour servir patrie réponse refus au nom de la loi 30 avril 1793 //1
Marie Geneviève Ledague, « guerrière lilloise » //6
Louise Aimée Leblanc femme Fauvelle, a combattu, Convention nationale le 23 ventôse an II lui délivre secours 300 L //2 décret paru dans la collection Baudouin. Les 300 L sont « à titre de secours provisoire, qui sera imputé sur la gratification qui lui sera accordée ultérieurement »
Marie Lefebvre trompette depuis 91 dans 2e régiment d’artillerie blessée père mort était dragon //1
Madeleine Manceau, S’est engagée devant le Directoire Sarthe en bonne forme 22 mars 1793, //3
Minard femme Fortier canonnier 10e bataillon des fédérés de Paris, pendant 3 campagnes, Convention nationale le 12 germinal an III donne 500 L Arrêtée à Paris parce que elle est habillée en homme, porte une recommandation visée par Comité de Sûreté Générale, relachée mais on lui conseil de ne plus s’habiller en homme ; voir S. Steinberg, 2001, 264.
Collection Baudouin, 12 germinal an III, « La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur le renvoi qui lui a été fait, par décret du 20 ventose dernier, de la pétition de la citoyenne Minard, femme Fortier, qui a fait pendant trois campagnes, le service de canonnier dans le dixième bataillon des Fédérés nationaux de Paris. Décrète que, sur le vu du présent, la trésorerie nationale comptera à cette citoyenne, la somme de 500 livres une fois payée, à titre de gratification & indemnité. Ce décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance. » //2-6
demoiselle Morel royaliste mal identifiée 1821 Orne //1
Barbe Parent née à Valenciennes en 1772 déguisée en 1792 9e bataillon de fédérés du Nord campagne en Belgique retour dans sa famille puis repart pendant plus de 16 mois campagne dans l’armée du Rhin sa famille la recherche et la découvre à nouveau quitte l’armée en messidor an III certificats excellents fructidor an III gratification de 600 L meurt en 1829 « sert sous habit national » selon formule de Gerbaux du 12 ventôse an II au 27 messidor an III dans 139e demi brigade armée Rhin et Moselle, Convention nationale le 7 fructidor an III donne 600 L pour son zèle, sa bravoure et la décence de ses mœurs qui lui valent l’estime et la bienveillance de ses chefs et camarades Se serait déguisée pour fuir ses parents
collection Baudouin, 7 fructidor an III, « La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de la citoyenne Marie-Barbe Parent de la commune de Valenciennes, qui a servi sous l’habit national dans les armées de la république, notamment depuis le 12 ventòse de l’an deuxième, jusqu’au 27 messidor. dernier, dans la 139e. demi-brigade attachée à l’armée de Rhin-&-Moselle, ayant reçu son congé absolu au camp devant Mayence, & justifiant par certificats qu’elle s’est trouvée dans toutes les affaires que cete brigade a eues avec l’ennemi, & que son zèle, sa bravoure & la décence de ses moeurs lui ont mérite l’estime & la bienveillance de ses chefs & de ses camarades, décrète ce qui suit : La trésorerie nationale paiera, sur le vu du présent décret, à ladite citoyenne Parent, une somme de 600 liv., à titre de gratification, & renvoie sa pétition au comité d’instruction publique. » //1-2-4-7
Jeanne Perrin Thionville, sous « habit national » d’octobre 1792 au 28 nivôse an II, 3e bataillon de la République, Convention nationale le 23 pluviôse an II lui accorde 500 L et la renvoie au Comité d’Instruction Publique
collection Baudouin « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de Jeanne Perrin, qui a servi dans le troisième bataillon de la République, depuis le 4 octobre 1792 (vieux style) jusqu’au 23 nivôse, sous l’habit national, et s’est trouvée à plusieurs combats, ainsi que l’attestent ses certificats et une adresse de la société populaire de Thionville ; Décrète que la trésorerie nationale paiera, à la présentation du présent décret, et à titre de gratification, une somme de 500 liv. à ladite Perrin, et renvoie sa pétition au comité d’instruction publique. » //2
Magdelaine Petitjean veuve Aufrère née 6 mai 1746 à Metz pension viagère par la Convention nationale de 636 livres 13 s 4 d le 25 brumaire an III pour ses services rendus comme canonier (sic) dans la guerre de Vendée campagnes : le 9 septembre 1793 affaire de Château du Loire blessures estropiée veuve d’un défenseur de la Bastille en vertu du décret du 14-4-93 est rapporté elle ne touche plus rien. accord de la Convention le 9 fructidor an II selon les décrets 6 juin 1793 du 5 nivôse et du 13 prairial. Avait suivi son mari sapeur dans la 4e compagnie des canonniers de la Sorbonne attachée au 72e régiment d’infanterie prisonnière le 7 juin 1793 en Vendée retourne à son poste blessée le 9 septembre 1793 et demande la pension accordée aux soldats blessés. A un brevet de Francastel (représentant en mission), 3 blessures jambe attestées par chirurgien. Le 21 avril 1793 avait reçu pension de 150L par an comme veuve d’un canonnier de la bastille. Décret du 14 avril 1793. Troisième noce épouse Reversy, enrôlée à 49 ans après avoir perdu 15 enfants, faite prisonnière Doué (49) rendue à la liberté par les Vendéens admiratifs après sévices, blessée Torturée par Vendéens deux maris morts en mer, troisième à la Bastille, la Convention nationale la considère comme un vrai républicain 25 prairial an II et accorde 636 L de pension Aurait eu 17 enfants, canonnière en Vendée, autres informations corroborées, archives au Musée historique de la porte des allemands à Metz
Collection Baudouin, 25 prairial an II, « La Convention nationale, après avoir entendu la pétition de la citoyenne Petitjean, canonnier de la quatrième compagnie du bataillon de la Sorbonne, âgée de 49 ans, femme de Reversy, canonnier de ladite compagnie, qui a donné le jour à 17 enfans, dont deux sont aujourd’hui au service de la république, qui a servi elle-même contre les brigands de la Vendée, desquelles elle a été prisonnière, décrète : 1o. Oue la trésorerie nationale paiera, sur la présentation du présent décret, à la citoyenne Magdeleine Petitjean, la somme de 500 liv. à titre de secours ; 2o. Renvoie la pétition de la citoyenne Magdeleine Petitjean au comité de liquidation, pour déterminer la pension à laquelle elle a droit de prétendre ; 3o. Le secours accordé à la citoyenne Petitjean ne sera pas imputé sur la pension qui lui est due » et du 9 fructidor an II : La Convention nationale, sur le rapport de son comité de liquidation, décrète :
Art. I. En conformité de l’article VIII de celui du 5 Nivôse, & de l’article XII de celui du 13 Prairial, il sera payé par la trésorerie nationale, à titre de pension annuelle & viagère, à la citoyenne Madelaine Petitjean, veuve de Jean Aufrerd, canonnier, l’un des vainqueurs de la Bastille, qui, en faisant les fonctions de canonnier dans la guerre de la Vendée, a, le 9 septembre 1793, à l’affaire du château du Loir, reçu des blessures dont elle est restée estropiée, la somme de 636 liv. 13 sols 4 den. ; savoir, 150 liv. qui lui ont été accordées par décret du 14 avril 1793 comme veuve d’un vainqueur de la Bastille, & 486 livres 13 sols quatre deniers à cause de les blessures. II. Cette pension commencera à courir du 9 septembre 1793 (vieux style), jour de la blessure ; il sera fait déduction des sommes reçues à titre de secours provisoire ; la citoyenne Petitjean se conformera aux lois rendues pour tous les pensionnaires de l’Etat. III. Au moyen du présent décret, celui du 14 avril 1793 est rapporté. Le citoyenne Petitjean remettra le brevet qui lui a été donné en conséquence, & il lui en sera délivré un nouveau. Le présent décret ne sera inséré que dans le bulletin de correspondance. » //1-2-4-7
Catherine Pochetat née 1770. Nommée sous lieutenant de la 2e légion des Ardennes pension 300 L le 26 juin 1793 par Convention pour son intrépidité et son courage à Jemmapes ; à la Montagne de fer a eu un cheval tué sous elle. Née à Epoisses Côte-d’Or, artiste, vit à Paris, aux Gravilliers, canonniers des Enfants rouges réuni à St Denis Sous lieutenant 2e légion des Ardennes, père et frère sous les drapeaux, concernée par loi du 30 avril 1794 reçoit une pension Participe au siège de la Bastille et à la prise des Tuileries Mariée à Claude Dumat, morte en 1828 à Belleville, au 4 bis bd des Couronnes, en 1793 habitait 393 rue de Bussy.
Dans la collection Baudouin, le décret du 26 juin 1793 « a donné des preuves éclatantes de son courage héroïque et au-dessus de son sexe : que le 10 aout elle a dirigé les canons qui ont foudroyé la tyrannie ; que depuis elle a continué sans interruption ses services dans les armées de la République ; qu’elle s’est signalée dans les journées de Bossus, de Gemappe ; qu’elle a aidé le brave soixante-onzième régiment à repousser celui de Cobourg : qu’elle a reçu des blessures honorables et a eu son cheval tué sous elle ; qu’elle a obtenu par son intrépidité et sa bonne conduite, le grade de sous-lieutenant dans la lagion des Ardennes » elle a bien mérité de la patrie. il sera payé une pension annuelle de 300 livres à compter du premier de ce mois. //1-2-5-7-8
Mme Poncet sobriquet chez les hussards Breton double //7
Anne Quatresault dit Quatresous pension de 300 livres augmentée de 200 à l’epoque de son mariage née 27 septembre 1775 à Montargis conduit des chevaux dans l’armée de la Vendée et l’armée du Nord exposée à tous les dangers a eu deux chevaux tués sous elle présente le 26 prairial an 2. Déguisée Mariée à un ancien soldat an 7. pension arrêtée en 1817. Dans armée révolutionnaire de 1791-93 reçoit de la Convention nationale 300 L le 3 floréal an II, et 200 pour son mariage s’est habillée en homme et a essayé plusieurs fois, mais petite, combats en 1794 à peine 16 ans et serait entrée dans l’armée 3 ans plus tôt //1-2-5-6 Mademoiselle de Regneville (Vendée) //7
Collection Baudouin
Décret qui accorde à la citoyenne Quatre-Sols, employée depuis 1791 à la conduite des chevaux d’artillerie dans diverses armées, une pension de 300 livres, et ordonne qu’il lui sera en outre payé 150 liv. pour se procurer des vêtemens.
[22-04-1794] 3-floréal-II Du 3 Floréal. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité de la guerre sur la conduite vraiment héroïque de la citoyenne Quatre-Sols, âgée de seize ans, qui, à la faveur du secret qu’elle a constamment tenu sur le déguisement de son sexe, s’est rangée sous les drapeaux de la Patrie, et a été employée, depuis 1791 (vieux style), à la conduite des chevaux d’artillerie dans les armées de la Vendée et du Nord ; considérant que cette patriote s’est exposée à tous les dangers an siége de Liège, d’Aix-la-Chapelle, de Namur, de Maestricht, de Dunkerque, et à la bataille de Hondscoot, où elle eut deux chevaux tués sous elle ; qu’elle a également montré le plus grand courage pendant le bombardement de Valenciennes ;
Décrète que la citoyenne Quatre-Sols jouira, pendant sa vie, sur le trésor national, d’une pension de 300 livres, laquelle sera augmentée de 200 livres à l’époque de son mariage. Il lui sera en outre payé par la trésorerie nationale, sur la présentation du présent décret, une somme de 150 livres pour se procurer des vêtemens.
Renée Antoinette Renaud née blanchet (Vendée) mission secrète pendant le siège d’Angers pour La Rochejaquelein deux fois blessée exilée de 1804 à 1810 en 1824 : compte 20 ans de service de 1793 à 1812 pension de 450 F. en 1817 elle obtient un brevet de lieutenant en retraite //1
Jeanne Robert veuve Léandre Casimir Mari adjudant major du 1er bataillon des fédérés nationaux tué à Cholet le 24 pluviôse an 2 elle reçoit 3 blessures. Mari a servi depuis 1772 demande pension au titre de veuve obtient pension et secours n’a pas combattue mais a été laissée pour morte. mari a comptabilisé plus de 20 ans de service vit Paris Sorbonne. //1
Jeanne Robin (Vendée) dans les mémoires de la Marquise de La Rochejaquelein sous ordre de Lescure //7
Francoise Rouelle volontaire au 2e bataillon du Haut-Rhin deux ans de service sans réponse an 10. Pension accordée en brumaire an 6 a été reconnue comme femme par ses camarades qui avaient des doutes exclue de l’armée a participé à des batailles beaucoup de civisme et bonne conduite. Nom de guerre François. Cinq pieds Combat sur frontière alsacienne, Convention nationale 30 messidor an II lui accorde 600 L et l’adresse au Comité d’Instruction Publique Gerbaux ne parle pas de déguisement
Collection Baudouin, 30 messidor an II, « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics sur la pétition de la citoyenne Françoise Rouelle, qui a servi depuis le 16 août 1792 (vieux style), jusqu’au 22 ventôse, en qualité de volontaire dans le deuxième bataillon du département du Haut-Rhin, et a combattu à Spire, à Mayence, à Stremberg, à la bataille de Rhinsabern, à celle de Wieller près Landau, et de la Chapelle-Sainte-Anne, décrète ce qui suit : La trésorerie nationale paiera, sur le vu du présent décret, à ladite Françoise Rouelle, une somme de 600 l., à titre de gratification et de récompense nationale, et renvoie la pétition au comité d’instruction publique, chargé de recueillir aussi les traits héroïques que les citoyennes françaises ont fait éclater dans le cours de la révolution. Le présent décret ne sera imprimé qu’au bulletin de correspondance. » //1-2
Claude Rouget dans armée Paris, reçoit gratification de 500 L le 9 nivôse an II Serait parti pour éviter un mariage avec un vieux mari Collection Baudouin, [29-12-1793] 9-nivôse-II Du 9 Nivôse. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics, sur la pétition de la citoyenne Claude Rouget, de Paris, décrète Que, sur la présentation du présent décret, il sera payé par la trésorerie nationale, à la citoyenne Claude Rouget, la somme de 500 liv., et ce, à titre de gratification, pour la récompenser des services qu’elle a rendus à la patrie pendant le temps qu’elle a été dans les armées de la République. » //2-4-8
Fille Rousseau Paris ouvrière suit son amant en Flandre //5
Ida Saint-Elme jeune « aventurière » hollandaise suit mari, habillée en homme à bataille de Valmy, se fait passer auparavant pour baron Van Aylde-Jonghe bel éphèbe Née 1778 à Valombroso, amant Grouchy, Moreau, Ney prend part au combat une fois, Mémoires qui la rendent célèbre au XIXe. //6-8
Marie Savonneau Sarthe Saint Calais entre dans le 1e bataillon Meurthe, gratification Convention nationale de 300 L plus 500 frimaire an II S’est engagée devant Directoire Sarthe en bonne forme, qualifiée bonne vie et mœurs 10 mars 1793, a 30 ans, 5 pieds 6 lignes, s’est obstinée pour réussir et fait école, uniforme offert, participe à la campagne du Nord
Collection Baudouin, 3 prairial an II « [29-12-1793] 9-nivôse-II Du 9 Nivôse. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité des secours publics, sur la pétition de la citoyenne Claude Rouget, de Paris, décrète Que, sur la présentation du présent décret, il sera payé par la trésorerie nationale, à la citoyenne Claude Rouget, la somme de 500 liv., et ce, à titre de gratification, pour la récompenser des services qu’elle a rendus à la patrie pendant le temps qu’elle a été dans les armées de la République. » //2-3
Marie Keanne Schellinck (g) 1757- engagée en avril 1792 8 campagnes 13 blessures 1808 pension 800 F et croix par Empereur aurait eu brevet de sous-lieutenant 5 pieds 2 pouces et demi Gerbaux n’en parle pas Père mort, mère ne s’occupe pas d’elle, prostituée un temps, arrêtée et emprisonnée, libérée suit mari François Desaegher engagé dans armée en 1790 le suit dans 2e bataillon belge, 1796 se distingue à Arcole, 8e Léger, se marie Louis Decarnin, blessée Austerlitz et Iéna, 1808 reçoit Légion honneur des mains de l’Empereur, Meurt à 83 ans à Menin //1-2-4-5
Catherine Soudre née Desert. Refus à sa demande de porter les armes en 1814 contre ennemis. 36 ans 5 pieds 3 pouces. //1
Céleste Talour de la Carrie belle-sœur de Sapinaud (Vendée) épouse Bulkeley en seconde noces, Bulkeley guillotiné à Angers 21 janvier 1794, continue guerre en 1794 //7
Marie Terrasson Exclue armée comme fille le 24 ventôse an 2 grenadier depuis le 15 septembre 1792 née en 1777 à Digne cinq pieds trois pouces. Bataillon des fédérés des 83 départements. //1
Marie Trotté S’est engagée devant le Directoire Sarthe en bonne forme 21 mars 17 93, 24 ans //3
Victoire ex aide de camp travaille au dépôt de la guerre en brumaire an 7 //1
Antoinette Vitteau gratification de 200 L pour le service comme volontaire dans 1er bataillon de Saône-et-Loire du 28 septembre 1791 19 juin 1793 en application du décret du 10 septembre 1793 aurait participé en tant que femme ne porte pas d’habit homme apparemment
Collection Baudouin, [10-9-1793] Du 10 Septembre. La convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité de liquidation, décrète ce qui suit : Il sera payé par la trésorerie nationale, sur la présentation de l’expédition du présent décret, à la citoyenne Antoinette Viteau, native de Charolles, qui a fait le service de volontaire dans le premier bataillon de Saone-et-Loire, depuis le 28 septembre 1791 jusqu’au 19 juin dernier, la somme de 200 liv. une fois payée, à titre de gratification. » //1-2
Marie Henriette Xaintrailles Heiniken † 1818 Participe 7 campagnes aide de camp général Menou prend un parc d’artillerie aux Prussiens empêche rébellion des troupes le 22 juillet 1793 action d’éclat à l’armée du Rhin traverse la rivière à la nage sein gauche amputé après une chute de cheval sert sans émoluement obtient 2400 F pensions divisée par 2 et demande augmentation au roi habite boulevard du Temple n°30. femme général X recommande par Lacue et Menou en ventôse an 9 et par Berthier. Femme de Xaintrailles suit mari aide de camp et efficacité aux combats, sort en 1793 de l’armée, revient avec accord Carnot en 1795, sa pension lui est accordée sur ses faits d’armes Tableau devenue chef d’escadron ? //1-4-7
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