Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète
17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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2016-2017 - Séminaire doctoral - Publier les sources de la Révolution
Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne.
Institut d’histoire de la Révolution française
(IHRF/ IHMC)
Séminaire doctoral de l’Institut d’histoire
de la Révolution française
1er semestre 2017
Publier les sources de la Révolution
Séminaire codirigé par
Pierre Serna (IHRF/IHMC),
Jean-Luc Chappey (IHRF/IHMC)
et Anne Simonin (EHESS)
Ce séminaire est organisé en alternance avec le séminaire
Droit, loi et institutions du Directoire :
diplomatique et pratiques (1795-1799)
Le séminaire a lieu le mercredi de 17 à 19 heures en salle Marc Bloch, en Sorbonne
Il est librement ouvert aux étudiants de M2, aux doctorants et à tous les chercheurs sur l’histoire de la Révolution française.
Du fait du plan Vigipirate, l'inscription est obligatoire
en écrivant à hist.revol@univ-paris1.fr.
Télécharger le programme
La tradition d’un enseignement de la Révolution en Sorbonne s’accompagne d’une non moins longue tradition de publications de sources, depuis les travaux des différents comités, les débats du club des Jacobins ou les rapports de police, entre autres, publiés sous la responsabilité d’Alphonse Aulard dès la fin du xixe siècle. La reprise de l’édition des Archives parlementaires au milieu du xxe siècle, jusqu’à la publication du journal de Baudouin et la mise en ligne de toutes les lois et de tous les décrets des trois premières Assemblées de 1789 à 1795, de façon numérique, en ce début de xxie siècle confirment et poursuivent cette tradition moderne !
De nouveaux projets de numérisation sont en cours, d’autres vont être proposés pour trouver des financements. Pour autant, le support papier n’est pas mort, loin de là, et la publication régulière de nouvelles sources, correspondances, images, journaux, démontre une demande de la part d’un lectorat doublement attaché aux livres et aux documents de première main.
Avec le retour de nouvelles thèses fondées sur la rigueur et l’exigence de dépouillement de sources considérables, numérisées, puis travaillées et analysées, là aussi au moyen des ressources informatiques, se reposent, comme dans un nouvel âge historiographique confronté aux impératifs des nouveaux outils, les questions des choix méthodologiques des manuscrits, des imprimés et de leur traitement.
Comment faut-il procéder ? Au moyen d’éditions complètes, d’éditions partielles, commentées, exhaustives, numériques ou non, retranscrites ou photographiées ?
Ce nouveau goût des sources ou, du moins, sa reformulation, car aucune génération d’historiens n’a pu se passer de sources, correspond à la nouvelle place que les acteurs, dans leur subjectivité vécue, ont prise dans l’économie des nouveaux récits de la Révolution.
Une compréhension différente de la Révolution, un regard différent sur l’accumulation des données, non plus considérées comme une faiblesse conceptuelle, mais comme le garant de la solidité méthodologique dans une approche au plus près des faits, des personnes et des événements, remet forcément en valeur les sources, leur utilisation, leur valorisation et leur force démonstrative, plus que le combat autour des idées ou des systèmes interprétatifs, nés a posteriori.
Pour autant, il apparait tout aussi clairement que le choix des sources n’est pas dénué d’une volonté politique, c’est-à-dire un choix assumé de donner un sens à la Révolution. Ainsi, publier les lois de la Révolution, comme ce fut une des aventures scientifiques de l’IHRF entre 2009 et 2014, servit de façon assumée à montrer comment la loi, en renversant un régime arbitraire, a placé la légalité au cœur de son processus constructif, et combien il devient désormais vain aujourd’hui de parler du droit révolutionnaire comme un droit intermédiaire. Rendre public plus de 20 000 décrets et lois permettait au contraire de montrer la force du droit en Révolution, et au-delà, le fondement de la pensée républicaine du xixe siècle.
Ce premier séminaire sur cette thématique au sein de l’IHRF permettra de mettre en place un premier état des lieux, sur différents supports, à travers des initiatives toutes récentes, voire en cours… et poser les jalons pour de nouvelles entreprises éditoriales à venir ou à terminer.
Programme
Séance 1
Mercredi 22 Février
Attention : cette séance se tient à l’Institut d’études avancées de Paris, hôtel de Lauzun, 17 quai d’Anjou, Paris 4e
Pascal Bastien (professeur à l’université de l’UQAM, (Montréal) en résidence à l’IEA pour l’année 2016-2017) et Falk Breitschneider (Maître de conférences à l’EHESS, UMR 8131 Recherches franco-allemande en sciences sociales)
Droits du sol. Bannissement, lien social et sortie du droit. Espace français et allemand fin xviiie siècle.
Séance 2
Mercredi 15 mars 2017
Claude Guillon (écrivain, auteur de Notre patience est à bout. 1792-1793. Les écrits des Enragé(e)s, Éditions IMHO, 2016)
Pourquoi et comment publier sur les Enragé(e)s ?
Séance 3
Mercredi 22 mars 2017
Maïté Bouyssy (maître de conférences émérite, auteure d’Une histoire culturelle de la Révolution, le salon imaginaire de Bertrand Barère, Publications de la Sorbonne 2016) et Philippe Boutry (professeur d’histoire contemporaine, Centre d’Histoire du xixe siècle).
Anamnèse, clivages et culture politique de la mémoire : l’édition du Salon imaginaire de Bertrand Barère.
Séance 4
Mercredi 5 avril 2017
Annie Duprat (professeure émérite de l’université de Cergy-Pontoise, membre d’Agora EA 7392)
Vivre la Révolution : les lettres de Rosalie Jullien.
Loris Chavanette (docteur, ancien enseignant de l’Université de Créteil)
Napoléon par lui-même. De la correspondance du « général Vendémiaire » aux lettres de la campagne de France.
Séance 5
Mercredi 19 avril
Pedro Rujula (professeur de l’Université de Zaragosse, invité pour un mois par l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, à l’initiative de l’IHRF).
Écrire l’expérience de la guerre d’Espagne : souvenirs, mémoires et autres artifices des soldats de la Révolution et de l’Empire (1808-1814).
Séance 6
Mercredi 10 mai
Attention : changement de lieu. La séance se tiendra dans la salle de formation de la BiS, au 17, rue de la Sorbonne, Paris 5e. Rendez-vous à 16 h 45 pour passer à l'accueil.
Cécile Obligi (cheffe du Département du Traitement documentaire de la Bibliothèque Interuniversitaire Sorbonne), avec Anna Acquistapace et Valérie Medeiros (bibliothécaires à la BIS, département du Traitement documentaire, mission édition électronique), Bettina Frederking (chargée de publication du volume 103 des Archives parlementaires – 2012-2016) et Pierre Serna (IHRF/ IHMC)
L’édition numérique et inédite de l’ensemble de la collection des Archives Parlementaires (BIS-Persée Lyon-IHRF).
Séance 7
Mercredi 17 mai
Pierre Casselle (directeur honoraire de la Bibliothèque de l’hôtel de ville de Paris)
Comment tirer parti de l’historiographie d’un acteur majeur de la Révolution ? Les sources multiples d’une biographie de Jérôme Pétion (1756-1794).
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