Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète
17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
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Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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Manuela ALBERTONE
Manuela ALBERTONE
Professeur en Histoire moderne à l’Université de Turin.
Thèmes de recherche
Ses recherches concernent le rapport entre l’économie et la politique. Elle s’est concentrée sur l’étude de la Physiocratie, par une attention particulière aux implications politiques des théories des économistes français. Elle est intéressée à la valeur républicaine du rapport économie-politique élaborée au cours des révolutions démocratiques en Amérique et en France à la fin du dix-huitième siècle. Elle est en train de terminer un ouvrage sur la réception de la culture économique française aux Etats-Unis entre 1750 et 1820, par une interprétation qui vise à suivre une des phases les plus originales de la circulation des idées et des modèles politiques entre la France et l’Amérique, à travers la continuité de la tradition du rationalisme politique français. Elle se propose de mettre en évidence les fondements économiques de la notion moderne de république, qui perpétua un rapport économie-politique qui, tout appartenant au dix-huitième siècle, s’enrichit des expériences révolutionnaires, de Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et George Logan à Du Pont de Nemours, Condorcet, jusqu’à Jean-Baptiste Say. Cette perspective met en évidence la contribution à l’élaboration de l’identité nationale américaine qui parvint de l’analyse scientifique du processus économique et du rôle central de l’agriculture théorisée par la Physiocratie et qui fut réélaborée par le parti des Républicains, dans le cadre d’un projet de démocratie agraire qui s’opposait au modèle économique et politique de la Grande Bretagne.
Deux chantiers de recherche sont actuellement au cœur de ses études :
1) la contribution des réflexions des auteurs physiocratiques à la notion de consommation, dans le cadre de l’historiographie sur la révolution des consommations, qui à partir de la seconde moitié su dix-huitième siècle encouragea un nouvel ordre social ;
2) les fondements économiques de la notion moderne de représentation politique, à partir du lien physiocratique propriété foncière-représentation. Loin d’être envisagée comme une approche descriptive de l’ordre social, cette notion de représentation est considérée en tant que projet d’une nouvelle création de la politique, qui s’opposait à la structure des ordres de la société traditionnelle de l’Ancien Régime, mais que seulement la révolution amena enfin à son épanouissement démocratique.
Fonctions scientifiques et administratives
Manuela Albertone est spécialiste en histoire de la France au dix-huitième siècle.
- 1977-1979 : Boursière de la Fondazione Luigi Einaudi, Turin ;
- 1980-1981 : Scuola Normale Superiore, Pise ;
- 1983-1989 : Maître assistant en Histoire moderne, Université de Pise ;
- 1989-1992 : Maître de conférences en Histoire de l’Europe Orientale, Istituto Universitario Orientale, Naples ;
- 1990 : Professeur invité, Ecole Normale Supérieure, Saint-Cloud (Paris) ;
- 2007-2009 : Professeur invité, Faculté de Sciences économiques et de gestion, Université Lumière Lyon 2 .
- Directrice du côté italien du cours d’études binational : Laurea magistrale/Master II en Sciences du gouvernement et de l’administration/Sciences économiques et sociales, Universités de Turin/Lumière Lyon2.
- Membre de la “Società italiana degli storici dell’economia” ;
- Membre de la “Società italiana di studi sul XVIII secolo” ;
- Membre de la “European Society of the History of Economic Thought” ;
- Membre de la “SISEM”;
- Membre de l’International Advisory Board de la revue "History of European Ideas".
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