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Manifestations scientifiques » Journées d'études » JE 13/10/2012 Savoirs classés, savoirs déclassés

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

JE 13/10/2012 Savoirs classés, savoirs déclassés

Labex HASTEC - Université de Paris I Panthéon-Sorbonne - EA 127 "Modernités et Révolutions"

SAVOIRS CLASSÉS, SAVOIRS DÉCLASSÉS

Journée d’études organisée par Bruno Belhoste (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Jean-Luc Chappey (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

13 octobre 2012 au Centre Malher, 9 rue Malher, Paris 75004 - Amphithéâtre MALHER -

Cette journée d’études s’inscrit dans la thématique du séminaire 2011-2012 « Modalités historiques de la constitution des savoirs scientifiques » du Labex HASTEC

L’histoire « classique » des sciences instaure une hiérarchie entre des savoirs consacrés, officiels et donc « visibles » et des savoirs marginalisés et « invisibles » parce que ne relevant pas d’une vision linéaire du progrès scientifique. La journée d’études « savoirs classés, savoirs déclassés » portera précisément sur les processus, à la fois historiques et historiographiques, de classement et de déclassement qui ont conduit à ce grand partage et sur les luttes auxquelles celui-ci a donné lieu. On s’intéressera dans cette perspective aux dispositifs matériels et éditoriaux, spatiaux, sociaux, de classement et de capitalisation, sur lesquels reposent les opérations de normalisation, d’institutionnalisation ou de disciplinarisation à l’œuvre dans les processus de légitimation des savoirs. Notre attention se portera en particulier sur les différents supports et pratiques à partir desquels se sont construits les corpus matériels et immatériels des savoirs classés, tels les archives, les collections et les publications. Mais les opérations mêmes de normalisation produisent aussi des effets de marginalisation et de déclassement, qui sont au cœur des logiques de domination voire d’exclusion (institutionnelles, sociales, culturelles, voire politiques) dans la sphère des savoirs. La deuxième partie de la journée d’études portera précisément sur ces mécanismes, tels qu’ils opèrent au niveau de la construction des corpus matériels et immatériels légitimes, de leur sélection et de leur publicisation, et sur la formation concomitante de savoirs déclassés. S’interroger ainsi sur les modes de constitution de ces savoirs dominés ou déclassés, ce n’est pas faire montre d’un intérêt particulier pour des épisodes et des phénomènes curieux voire bizarres : c’est contribuer à l’analyse du fonctionnement de l’espace scientifique, en mettant à jour des aspects qui n’apparaissent pas forcément lorsque l’on étudie seulement les institutions, les acteurs ou les théories dominantes. En effet, entre invisibilité et visibilité, il n’y a pas de différence de degré de validité, de qualité ou d’exactitude des savoirs, mais deux faces d’un même processus, la légitimation et la visibilité s’appuyant sur des mises à l’écart, des formes de marginalisation voire d’invisibilité. De ce fait, la visibilité ou l’invisibilité d’un savoir n’est jamais fixé ou inscrit dans le marbre : à chaque fois en effet, les transformations de l’espace des savoirs provoquent des redistributions dans l’ordre des partages et des distinctions, un savoir visible pouvant être ravalé au statut de savoir invisible. Cette perspective justifie la nécessité pour les intervenants à cette rencontre d’inscrire l’étude des savoirs dans l’histoire politique, sociale et culturelle du tournant des 18e et 19e siècles.

 

 

PROGRAMME

Matinée

  • 9h00 – Accueil des participants
  • 9h15 - Introduction : Savoirs classés, savoirs déclassés. (Bruno Belhoste, Jean-Luc Chappey)
  • 9h45 – François ZANETTI (CHiSCO, Université Paris Ouest Nanterre), « L’électricité médicale à contretemps ».
  • 10h15 – Pierre-Yves LACOUR (Université de Montpellier III), « Un savoir très classé ? L’histoire naturelle et ses périphéries dans l’ordre des savoirs, 1790-1820 »
  • 10h45 : Discussions / Pause
  • 11h30 : Cécile ROBIN (Université de Paris I, IDHE), « Des collections particulières aux bibliothèques publiques. Les dépôts littéraires et la classification des ouvrages, des savoirs et des savants, de la Révolution à l’Empire ».
  • 12h00 : Renaud d’ENFERT (ENS Lyon - Larhra) : « Savoir dominé, savoir déclassé : le dessin linéaire dans l’économie des savoirs scolaires (1820-fin XIXe siècle) ».
  • 12h30-13h - discussions

Après-midi

  • 15h00 : Yann POTIN (Archives nationales), « Un système des archives, à défaut d’une classification de l’État ? La mise en œuvre pratique et rétroactive du Tableau systématique des Archives de l’Empire de Pierre-Claude-François Daunou (1811-1848) »
  • 15h30 : Hélène BLAIS (Université Paris Ouest Nanterre), « Légende de cartes. L’invisible présence des savoirs vernaculaires dans la topographie coloniale (Algérie, 19e-20e siècle) ».
  • 16h00 : Nathalie MONTEL (Latts, École nationale des ponts et chaussées), « Lire les Annales des ponts et chaussées du XIXe siècle : les angles morts de nos rétroviseurs »
  • 16h30 : Discussions avec François REGOURD (Université Paris Ouest Nanterre), Stéphane LAMASSE (Université de Paris I) et Julien VINCENT (Université de Paris I)