La France a brillé lors des dernières Universiades d’été, qui se sont déroulées à Gwangju, en Corée du Sud, du 3 au 14 juillet dernier. L’équipe de France a en effet récolté 13 médailles d’or, 9 d’argent et 8 en bronze, se hissant au sixième rang mondial et enregistrant au passage son meilleur résultat depuis l’existence de ces Jeux olympiques étudiants. Parmi les médailles en or, on dénombre notamment une étudiante de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, timide et discrète : Amélie Awong.
Une habitude des compétitions mondiales
Cette étudiante de 21 ans, actuellement en deuxième année de droit, a remporté la médaille d’or par équipe en escrime, en épée, avec Joséphine Jacques-André-Coquin (Université Pierre et Marie Curie), Laurence Epée (Sportcom) et Hélène Ngom (Université Paris 13 Nord). "J’ai préparé et appréhendé cette compétition comme un grand championnat qui était mon objectif principal cette année. J’ai une certaine habitude désormais, car j’ai participé à plusieurs coupes du monde, mais il y avait beaucoup de pression car la France a remporté trois fois de suite l’or universitaire dans cette discipline. Il fallait donc gagner !", explique la jeune femme, qui a commencé l’escrime à l’âge de 10 ans.
Un parcours sans fautes
Les Bleues ont ainsi réalisé un parcours sans fautes, malgré une mise en route délicate. Elles ont en effet été chahutées d’entrée par l’Estonie, en tableau de 16, la victoire n’intervenant qu’après la ‘mort subite’ (45-44). Elles se sont ensuite reprises en dominant, en quarts de finale, la Corée du Sud (45-38), qui jouait pourtant à domicile. Les escrimeuses françaises ont par la suite facilement battu l’Italie (45-30) avant de remporter la victoire finale face à la Russie (23-12 puis 45-37). "Après un premier tour très compliqué, nous sommes parvenues à nous relâcher, à déstresser, à monter en puissance et à battre assez facilement la Russie en finale", se remémore Amélie.
Jongler entre entraînements et enseignements
Pour bien se préparer à cette compétition mondiale de haut niveau, Amélie a notamment dû jongler entre les entraînements à l’INSEP, qu’elle a intégré en septembre 2014, et les enseignements de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. "Le service des sports de l’université m’a très bien accompagné et est toujours à mon écoute. Mais suivre des études de droit s’avère être compliqué, en raison notamment de l’impossibilité d’avoir des TD individuels. De plus, les enseignements me prennent énormément de temps, et je pars très souvent en compétition, quasiment une semaine par mois… A chaque fois, je dois courir après les cours. Du coup, au niveau de l’université, j’essaie de valider mes années en deux ans", explique Amélie, qui souhaite terminer sa licence avant de se diriger soit vers un master droit des affaires, soit vers les concours.
La possibilité de se former à distance
Afin d’éviter d’avoir de trop longues journées, nécessitant d’allier dans un timing très serré enseignement et entraînement physiques, Amélie a choisi de se diriger vers la formation à distance proposée par le CAVEJ (centre Audiovisuel d’Etudes Juridiques). "Cela me permet d’avoir désormais des horaires plus souples, moins d’heures de transport, de mieux m’organiser et de suivre les cours à mon rythme. Mon temps libre est ainsi consacré au travail !", se félicite l’étudiante sportive de haut niveau qui vise notamment une participation aux JO !
Louis Bertrand
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