Camille Lenglois a toujours voulu travailler le domaine des Arts. Après avoir passé un bac littéraire, option Arts Plastiques, au Havre, elle a décidé d’intégrer une classe préparatoire en lettres classiques, option Art, au lycée Condorcet, à Paris, durant trois années. A l’issue, elle obtient une équivalence et rejoint la double-licence Histoire de l’art et Arts plastiques à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « J’ai choisi cette université car, pour moi, elle offrait des perspectives multiples de formation, que ce soit en arts plastiques, en histoire de l’art ou encore en commissariat d’exposition, permettant de développer un volet à la fois théorique et pratique dans les arts », souligne la jeune femme.
Camille décide ensuite de partir durant une année en République Tchèque, à Brno exactement, deuxième ville la plus grande du pays et capitale de la région historique de Moravie, pour son mémoire de master en Histoire de l’art. Son sujet portait en effet sur Antonin Kratochvil, un reporter-photographe tchèque co-fondateur de l’agence VII (seven). « A mon retour en France, j’ai poursuivi ma formation à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans le cadre d’un master recherche en Arts Plastiques. Mes travaux, essentiellement constitués de dessins, de photographies et de performances, concernaient notamment la notion de frontière », explique Camille Lenglois, qui était inscrite en parallèle à l’Inalco, en licence de Langues, Littératures, Civilisations d’Europe, spécialité Tchèque, pour continuer à pratiquer cette langue et à développer ses connaissances sur cette région d’Europe.
Souhaitant se professionnaliser avant même d’arriver sur le marché du travail, Camille décide ensuite d’intégrer le master professionnel Sciences et Techniques de l’Exposition, de nouveau à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « Je pense que les formations en arts plastiques, en histoire de l’art et en commissariat d’exposition sont complémentaires, et qu’un parcours est une construction personnelle, car les domaines se nourrissent entre eux. Ce master professionnel m’a notamment permis de faire un stage au Cabinet de la Photographie, où j’ai par la suite été recrutée en tant qu’assistante de conservation. A cette occasion, j’ai travaillé sur l’exposition Paparazzi au Centre Pompidou-Metz », explique la jeune femme. En parallèle de ce cursus, elle prépare le concours de conservateur du patrimoine, où elle est admissible à deux reprises.
Camille Lenglois est aujourd’hui attachée de conservation au service architecture du Mnam-Cci (Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle), autrement dit le Centre Pompidou. « J’étudie, je conserve et je valorise les fonds de dessins et de maquettes de ce service du musée, qui a une très belle collection. Je m’intéresse par ailleurs à la prospective en direction des pays de l’Europe de l’Est », précise-t-elle.
La jeune diplômée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne développe actuellement plusieurs projets divers et variés. « En parallèle de cette prospection européenne, je travaille sur un projet d’exposition pluridisciplinaire, qui intègre des maquettes d’architecture, mais aussi des dessins et des installations vidéo d’artistes issus de différentes générations », explique Camille, qui espère évoluer vers un poste de conservateur du patrimoine désormais.
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