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Centre de documentation » Bibliothèque de l'IHRF » Le livre de ... » Floréal an CCXX

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

Floréal an CCXX

Quatre ans après la fin de la seconde guerre mondiale, c’est à un quinquennat coincé entre le Directoire et l’Empire, celui du Consulat, que s’intéresse Pierre Bessand-Massenet.

 

 

Le petit-fils du compositeur Jules Massenet et élève de G(osselin) Lenôtre prévient dès l’avant-propos avec la solennité qui le caractérise que son ouvrage fait suite à La France après la Terreur, paru en 1946 et consacré, lui, à l’ère quadriennale 1795-1799 d’une France « tiraillée entre les partis, en proie à des accès de nervosité et de dépression également maladive, et se jetant pour finir dans les bras de Bonaparte ».

 

 

 

L’ouvrage débute par cet épigraphe de Chateaubriand : « les deux France se rencontrèrent, sur ce sol nivelé par elles ». Le décor est planté.

 

 

 

 

 Portrait de Napoléon Bonaparte sur la page de couverture

 

 

Celui d’une France coupée en deux, donc, à l’instar de l’ouvrage également divisé en deux parties, dans son plan et jusque dans sa trame narrative : à la façon d’un roman, l’auteur raconte les parcours parallèles de Napoléon Bonaparte, « le grand conciliateur » dont il pourtant fait allusion en fin du troisième chapitre à son  « état assez voisin de la folie », et celui de Georges Cadoudal, à la tête avec, entre autres, les généraux Pichegru et Moreau, de la conspiration des Conjurés visant à rétablir la royauté.

 

 

On connaît la suite. Dans son épilogue, après « la page tournée » (chapitre VI) sur « les restes impurs de la guerre civile » (chapitre VII),  l’auteur nous projette encore au-delà de l’Empire bonapartiste, dans une France où, citant Charles Louis Le Sur[1], « ce qui importe aujourd’hui, c’est qu’on ne puisse plus distinguer deux nations dans une seule ». 

 

 

Il s’agit bien de la Restauration, à la tête duquel, Louis XVIII, « débonnaire et clairvoyant (…) était résolu à conserver le pays tel qu’il l’avait trouvé et ne pas remettre en cause la « fusion » opérée par Bonaparte ». Louis XVIII, déclarant de lui-même : « Je ne suis pas un héros ».

 

Pierre Bessand-Massenet, Les deux France 1799-1804. Plon, 1949 (cote S 93)


[1] C. L. Le Sur, La France et les français en 1817. Paris, 1817

 

 

 

[avril 2012]

Allégorie de Floréal. "Le Soleil entre au signe du Taureau".
Une jeune femme tresse une couronne de fleurs, symbolisant la floraison d'avril. Signe astrologique du Taureau en filigrane.