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Centre de documentation » Bibliothèque de l'IHRF » Le livre de ... » Messidor an CCXIX

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

Messidor an CCXIX

De la fête de la musique, initiée il y a trente ans chaque solstice d’été, aux bals populaires du 14 juillet, la période estivale s’ouvre sur quantité de festivités musicales et représentations théâtrales.

 

Parmi les collections de la bibliothèque de l’Institut d’histoire de la Révolution française, le fonds légué par Suzanne Bérard a été est constitué principalement autour de cette thématique du spectacle.

 

Deux ouvrages donnent à découvrir, l’un les musiques de la révolution au diapason de l’Orphée phrygien, l’autre les petits théâtres de Paris.

 

Ce numéro spécial de la revue « Vibrations », publié à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française offre un ensemble d’études, illustrées par une iconographie heureusement choisie, pour explorer cette période mal connue de l’histoire de la musique, cachée entre la perfection classique de Mozart et les débuts du romantisme.

 

Les auteurs, pour la plupart (ethno-)musicologues voire musiciens, détaillent tour à tour l’environnement sonore des années prérévolutionnaires, le métier de musicien, la stylistique commune aux hymnes révolutionnaires, puis les ballets, danses et contredanses : les fêtes populaires spontanées, dont sont témoins les visiteurs étrangers : « Voyez un peu ces Français qui dansent pendant qu’il pleut à verse », initient celles, officielles, de la Fédération, du Salpêtre et de l’Etre Suprême.

 

 

 

 

Académiques, les ballets républicains de l’Opéra de Paris, dirigé jusqu’à la restauration par un Pierre Gardel caricaturiste des danses galantes du XVIIIe siècle (Dansomanie), se distingueront dès 1800 des danses de couple et de société que sont les walses, sauteuses, mazury et  quadrilles, fonds folklorique commun aux provinces de France.

 

*Jean-Rémy Julien et Jean-Claude Klein (dir.), Orphée phrygien : les musiques de la Révolution. Paris : Ed. du May, 1989 (cote BER 43)

 

Aux férus de théâtre, deux petits volumes reliés initialement parus en 1837 offriront des extraits d’œuvres (chansons, parades) mais surtout leurs perles d’anecdotes de tous les petits théâtres de Paris : ceux de vaudeville, ceux des foires (Saint-Ovide, Saint-Germain bien sûr, Saint-Laurent), le Théâtre de la Gaîté, des Italiens, celui des Délassements Comiques…

 

*Nicolas Brazier, Chroniques des petits théâtres de Paris réimprimées par Georges d’Heylli. Paris : Ed. Rouveyre et Bolond, 1883 (cote BER 124)

 

*Joann Elart, Catalogue des fonds musicaux conservés en Haute-Normandie

dont figure sur le web la version numérique partielle, librement accessible par le lien suivant : https://books.google.fr/books?id=acsNFMzg5BYC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false .

 

 

 

 

[juin 2011]

Allégorie de Messidor. "Le soleil correspond au signe du Cancer."
Les yeux fermés et la poitrine dénudée, une jeune femme se repose, assise contre une balle de blé.