Maîtrise Georges MEYER
MEYER Georges, Vie et mort d’un missionnaire de la République, Jean-Baptiste Lacoste (1753-1821), dir. Michel Biard, 2004. Z977<
Né à Mauriac en 1753, Jean-Baptiste Lacoste est issu d’une famille de juristes. Il suscite des troubles lors des élections municipales de 1790. Elu à la Convention, il s’assoit sur les bancs de la Montagne. Il part trois fois en mission, d’abord pour la levée des 300 000 hommes dans les départements du Cantal et de la Haute-Loire, puis auprès des armées du Rhin et de la Moselle, et enfin, après le 9 thermidor, auprès de l’armée du Nord. En prairial an III, il est arrêté comme « terroriste ». Malgré cela, il devient commissaire exécutif du Directoire auprès de l’administration départementale du Cantal. Puis pendant huit ans, il exerce la fonction de préfet du département des Forêts, l’actuel Luxembourg. Il meurt en 1821 à Mauriac, échappant à la loi d’exil qui touche tous les régicides. Le parcours de Jean-Baptiste Lacoste pendant la période révolutionnaire comprend deux particularités : il est l’un des seuls à avoir exercé les trois charges de commissaire du pouvoir central : représentant en mission, commissaire exécutif et préfet. Il est aussi l’un des rares « derniers Montagnards » à avoir poursuivi une carrière politique et administrative jusqu’à la fin de la Révolution.
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