Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète
17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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Archives nationales
Archives nationales
La Révolution à la poursuite du crime ! Le justiciable devant les tribunaux criminels à Paris, 1790-1792
Paris, 1790-1792. Les prisons regorgent de détenus. L’ Ancien Régime a vécu, les scellés ont été apposés sur les juridictions abolies, mais de nombreux procès restent pendants. Chaque jour qui passe voit s’ouvrir de nouvelles affaires, car, dans une capitale en plein bouleversement révolutionnaire, le crime ne s’arrête pas !
Un dimanche, sur le parvis de Notre-Dame, deux mendiantes stoppent une voiture, s’agrippent à la portière et obligent le passager apeuré à leur donner une aumône qu’elles vont boire aussitôt... Rentré pour dîner dans une échoppe quai du Louvre, un « hussard de la liberté » frappe avec une bouteille la maîtresse des lieux qui succombe bientôt à ses blessures. Une nuit, aux Champs-Elysées, un marchand de grains dévalise et tue un prêtre insermenté. Plus tard, à l’hôtel de la Monnaie, un commis détourne à son profit des objets en or et en argent provenant de maisons religieuses ou de paroisses supprimées... Parfois, le crime se fait organisé : place de la Révolution, une bande de malfaiteurs pille le Garde-Meuble national, s’emparant de deux fabuleux diamants, le Régent et le Sancy. Ailleurs, ce sont des faussaires qui fabriquent des certificats de congés militaires ou de faux assignats... Commissaires, juges, greffiers enquêtent, interrogent, collectent les pièces à conviction, apposent les scellés. Une partie de leurs archives nous sont parvenues intactes, quelquefois dans leurs sacs de jute d’origine : dossiers d’instruction et de jugement, portefeuilles, faux tampons, lettres anonymes, fioles, couteaux, limes, chapelets, menus objets saisis témoignent de leurs activités, mais aussi de la vie quotidienne des prévenus et des victimes. Près de quatre-vingt pièces inédites, en majorité extraites des fonds judiciaires des Archives nationales, font revivre une délinquance ordinaire à Paris que les journées révolutionnaires ont rejetée dans l’ombre. la veille de la Terreur et des grands procès politiques, les affaires crapuleuses continuent d’alimenter les faits divers...
Autour de l’exposition :
- Visites guidées pour les familles, les individuels et les groupes : Renseignements et réservations : 06 10 12 67 27
- Atelier pédagogique pour les scolaires :
Une collection d’ateliers consacrés à la Révolution française propose aux élèves, de la maternelle à l’université, de découvrir ou d’approfondir quelques grands thèmes de l’histoire de la période, tout en s’intégrant dans les programmes de l’enseignement scolaire : « Droits de l’homme », « Symboles et vignettes révolutionnaires », « Le calendrier révolutionnaire », « La révolution du système métrique », « L’abolition de l’esclavage », « Paris sous la Révolution » ... Renseignements et réservations : 01 40 27 62 62
Contact presse : Aurélie Brun, chargée de communication du département à l’action culturelle et éducative / musée de l’Histoire de France des Archives nationales (site de Paris)
Accueil du Musée T. : 01 40 27 60 96 Renseignements et réservations pour les groupes avec ou sans conférencier : T. : 01 40 27 62 18 F. : 01 40 27 66 45
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