Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète
17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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1794 La révolution n’est pas finie
Séminaire doctoral de l'Institut d'histoire
de la Révolution française
2014-2015 Semestre 1
Séminaire de spécialité
« 1794 : La révolution n’est pas finie »
Le séminaire a lieu le mercredi de 17 à 19 heures en salle Marc Bloch, en Sorbonne.
Il est librement ouvert aux étudiants de M2, aux doctorants et à tous les chercheurs sur l’histoire de la Révolution française
Si le séminaire de l’année précédente s’imposait dans une forme de logique, l’année 1793 constituant un bloc, de la conclusion du procès de Louis XVI en janvier, à la prise de Toulon en décembre, l’année 1794 pose davantage problème dans sa préhension chronologique.
Il ne semblait pas possible au regard des questions posées dans les domaines politique, social, diplomatique, militaire, culturel et des questions en suspens, de ne pas poursuivre un séminaire qui eut un réel succès et de ne pas interroger la fin du gouvernement révolutionnaire.
La profusion des événements de cette année 1794 invite au travail de compréhension de ce que fut la fin de cette expérience politique et à la transition de l’été, puis à la construction d’une politique alternative, en opposition parfois avec la précédente mais le plus souvent édifiée avec même les mêmes outils institutionnels.
De fait, La crise de thermidor se trouve au centre de ces interrogations, rupture irrémédiable coupant en deux la Révolution comme l’historiographie l’a avancée le plus souvent. Cela est indéniable. Mais dans quel domaine de la politique menée par le gouvernement révolutionnaire ? Comment appréhender cette césure, ces continuités, cette recomposition du personnel politiques, l’émergence d’une légende noire quasi immédiate, le récit traumatique de l’année précédente, la montée de l’autre Terreur, blanche ?
A partir d’une histoire renouvelée de 1794 au moment du bicentenaire (Françoise Brunel, Bronislaw Bascko), de nombreux travaux très récemment sont venus donner d’autres éclairages qui montreront à quel point l’histoire de cette année charnière reste dynamique, telle une clé indispensable pour penser bien des aspects de toute la décennie révolutionnaire.
Programme
Mercredi 8 Octobre
Pierre Serna (Université Paris 1, IHRF-IHMC), « L’année 1794 : la révolution ne finit pas ».
Mercredi 22 octobre
Annie Jourdan (Université d’Amsterdam), « Prairial an II , le tournant de la Révolution ».
Mercredi 5 novembre
Haim Burstin (Université de Milan), « 1794, un regard parisien ».
Mercredi 12 Novembre
Hervé Leuwers (Université de Lille), « Robespierre et l'exception judiciaire de l'an II : "terreur" vécue et "Terreur" perçue ».
Mercredi 19 novembre
Frédéric Régent (Université Paris 1, IHRF-IHMC) et Pierre Serna (Université Paris 1, IHRF-IHMC), « 1794, l’année de l’abolition de l’esclavage (Paris / Antilles) ».
Mercredi 26 novembre
Bernard Gainot (Université Paris 1, IHRF) et Hervé Drévillon (Université Paris 1, IHMC), « La campagne du printemps 1794 et ses conséquences politiques ».
Mercredi 3 Décembre
Marc Belissa (Université de Nanterre) et Yannick Bosc (Université de Rouen), « Robespierre, la matrice thermidorienne ».
Mercredi 10 Décembre
Loris Chavanette (docteur de l’EHESS, chargé de cours à l’Université de Créteil), « Sortir de la terreur le cas des procès politiques après Thermidor ».
Mercredi 17 décembre
Corinne Gomez (CNRS / IHRF), « La séance du 3 frimaire an III à l’Assemblée : l’appel nominal contre Carrier. Entre jeu des acteurs et choix éditoriaux : comment restituer l’histoire de la Convention nationale dans les Archives Parlementaires ? ».
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