Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
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Cécilia ELIMORT-TRANI
Professeure certifiée en histoire-géographie, doctorante à l'Université Paris 1 (IHRF-IHMC).
Courriel : cecilia.elimort@malix.univ-paris1.fr
Le sujet de thèse s'intitule : « Les mutations religieuses dans un monde colonial recomposé aux Petites Antilles (1789-1815) ».
Il est centré sur l’axe caribéen qui est problématique à cette période. En effet, la plupart de ces espaces ont connu une présence étrangère autre que celle de la métropole française. La Martinique, la Guadeloupe, Sainte-Lucie et Tabago ont toutes les cinq connu un destin différent. Ces cinq colonies sont situées non loin les unes des autres. Toutefois, elles sont mises en valeur de différentes façons par les colons et la puissance tutélaire en fonction de leur taille, de leurs positions géostratégiques et de leurs ressources locales.
Ces cinq colonies ne doivent donc pas être traitées de la même manière, car elles ont toutes des particularités. Cette diversité des espaces géographiques nous permettra de mettre en avant les différences mais aussi les points communs qui rendent ces espaces si convoités par les Français et les Britanniques. Le contexte est un élément central dans l'étude de ce sujet. La complexité de la période révolutionnaire, mais aussi de l’Empire donne à cette étude un axe de réflexion en constant changement.
En effet, c'est dans ce contexte politique métropolitain plutôt instable qui cherche à s’affirmer dans un climat de révoltes, de luttes intestines pour le pouvoir qu'évoluent les religieux dans les Petites Antilles.
Outre le contexte politique, il faut comprendre qu’il existe une spécificité religieuse aux Antilles. Le Clergé colonial et les missionnaires envoyés dans l’espace caribéen est un clergé purement métropolitain fraîchement sortit des séminaires. Ils sont originaires de Rome ou de métropole c'est-à-dire de l’Europe, et ne connaissent rien aux pratiques locales, « créoles ». Il n’existe donc pas de missionnaire créole, né dans les espaces coloniaux. Cette nature « coloniale » du Clergé met en avant les idées d’acculturation, de méconnaissance du terrain, de découverte qui seront développées dans ma thèse.
De plus, ce n’est pas seulement une histoire institutionnelle, mais une histoire du fait religieux. La rencontre entre la culture des esclaves et celle d’un « Clergé éclairé » est importante pour comprendre la société créole, mais aussi les transformations culturelles qu’ont connu les religieux sur place.
Travailler sur ces grands bouleversements et mener une étude sociologique et anthropologique sur les religieux au sein des sociétés coloniales me permettront de contribuer à la meilleure compréhension de l’espace colonial français.
Mots-clés : Missionnaires, religion, évangélisation, Petites Antilles, Martinique, Guadeloupe, Sainte-Lucie, Tabago, colonisation, colonies, 1789-1815, esclavage.
Publication
Ouvrages
L'expérience missionnaire et le fait colonial en Martinique (1760-1790), Matoury, Ibis Rouge, 2014.
Compte-rendu de lecture
« Claire Bourhis-Mariotti, Marcel Dorigny, Bernard Gainot, Marie-Jeanne Rossignol, Clément Thibaud (dir.), Couleurs, esclavages, libérations coloniales 1804-1860 », La Révolution française [En ligne], 8 | 2015, mis en ligne le 24 juin 2015. URL : http://lrf.revues.org/1304
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