Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)
IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)
Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
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17, rue de la Sorbonne
Esc. C, 3e étage
75005 Paris
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Chargé de communication
Bibliothèque
La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.
Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
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Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
Thomas Corpet
Tél. : 01 40 46 33 70
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Etat du corpus
État du corpus
La série des 100 premiers volumes publiés n’est pas totalement homogène. Les fondateurs, J. Mavidal et E. Laurent, s’étaient surtout attachés à dépeindre, de façon vivante, les séances de l’Assemblée constituante. Ils ne précisent pas leurs sources, au demeurant très disparates. A partir du tome LII (début de la Convention nationale), paru en 1897, les éditeurs commencèrent à indiquer un minimum de références. Un tournant se produisit avec le tome LXXXII (30 frimaire-15 nivôse an II, 20 décembre 1793-4 janvier 1794), publié en 1913 : l’édition était dorénavant fondée sur le Procès-Verbal imprimé de la Convention et les sources précisées. Ainsi, écrit Marcel Reinhard, dans son avant-propos au tome LXXXIII, la publication était devenue excellente au moment où elle fut abandonnée (en 1914).
A la reprise de la publication par l’Institut d’histoire de la Révolution française, MM. Reinhard et Bouloiseau se sont inspirés de la méthode de leurs prédécesseurs immédiats, mais ont modifié la présentation en introduisant la numérotation des affaires (parfois précisée par une sous-numérotation, lorsque les pièces se rapportant à la même affaire sont nombreuses) : ceci facilite l’élaboration des tables thématiques qui accompagnent chaque volume.
Le point de départ en est resté le Procès-Verbal officiel, support irremplaçable en dépit de ses défauts. Certes, il ne présente pas les faits dans l’ordre où ils se sont déroulés, mais dans l’ordre où secrétaires et rapporteurs déposaient sur le bureau de l’Assemblée le texte des pièces et rapports lus en séance, des décrets rendus. Mais les journaux ont été plus largement exploités, pour rendre compte des débats ou donner des pièces non mentionnées par le Procès-Verbal. Enfin, la publication a reproduit essentiellement la série C des Archives nationales. Cette méthode est toujours celle qui préside à la publication des Archives Parlementaires.
Toutefois, à partir du tome XCIV (publié en 1985), les éditeurs, Mme Aline Alquier, documentaliste au CNRS et Mme Brunel, maître de conférences ont choisi de limiter les références d’archives à la série C des Archives nationales afin d’avoir un corpus sériel véritablement homogène (les autres références archivistiques du reste en petit nombre semblent parfois disparates et aléatoires). Ainsi les derniers volumes sont fondés sur le Procès-Verbal (imprimé en gras), la série C (rien que la série C, toute la série C) et les principaux journaux (16 titres exhaustivement dépouillés). Le corpus, entièrement saisi sur ordinateur depuis le tome XCVI, est donc maintenant parfaitement homogène. Des ajustements, liés aux turbulences de la période post-thermidorienne dorénavant traitée (rédaction très postérieure du Procès-Verbal officiel, disparition de certains journaux comme le Journal de la Montagne, puis publication de nouveaux périodiques politiques), sont effectués par les éditeurs, Mmes Baron, Gomez-Le Chevanton et Brunel.
Sous la direction de Pierre Serna, les principes d’édition sont réactualisés et de nouveaux apports intégrés ( Collection Baudouin numérisée par l'ANR RévLoi), en vue d’une future édition électronique, convenue avec le CNRS éditions. Une équipe qui réunit l’IHRF (Pierre Serna, Corinne Gomez-Le Chevanton et Bettina Frederking), la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (Mathieu Stoll, désormais à la direction des Archives de France, Emmanuel Jaslier et leurs collaborateurs) et Persée (UMR ENS-Lyon) prépare actuellement la mise en ligne de la 1ère série des Archives parlementaires. Contrairement aux éditions électroniques déjà disponibles, cette édition électronique sera la seule à comprendre l’intégralité des tomes parus. Reposant sur une analyse diplomatique poussée, l’édition argumentée permettra de nouvelles modalités de recherche grâce à une description spécifique et normalisée de chaque source composant le volume – décret, lettre, pétition, demande de congé des députés, adresse, amendement etc. – permettant d’obtenir des corpus documentaires cohérents, inaccessibles par la simple recherche plein-texte que fournissent les éditions en ligne antérieures des Archives parlementaires.
Dès à présent, le corpus mis en ligne par la BIS sur le portail Persée intègre les éléments suivants : tomes 1 à 27, tome 33 (volume de tables), tomes 96 à 102. Il couvre donc presque toute la période de la Constituante et une partie de la Convention..
Dans l'attente de la finalisation du projet, vous pouvez également consulter les tomes I à LXXXII, numérisés par l'Université de Stanford en collaboration avec la BnF, via le portail des Archives numériques de la Révolution française ici
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