On peut être passé par des grands groupes français et avoir toujours envie d’étudier, d’évoluer, d’avancer et d’apprendre. Dominique Massoni fait partie de cette catégorie. Directrice du développement des ressources humaines et de la communication interne du groupe Arkema, leader tricolore et acteur majeur de la chimie mondiale, elle a débuté au sein du géant Total, il y a 30 ans, s’occupant notamment du recrutement. Cette diplômée de Sciences Po, de psychologie sociale et en sociologie des organisations a ensuite décidé de totalement changer de secteur d’activité en se dirigeant vers Viel, une société de courtage financier, dans une fonction de DRH. Et ce, avant de revenir chez le pétrolier français, pour cette fois s’occuper de la formation et du développement social, puis en tant que directrice de la communication de la branche chimie du groupe. En 2004, une filiale de Total est créée, baptisée Arkema, dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle organisation de la branche chimie. "Cette filiale est devenue un groupe mondial, indépendant en 2006, côté en Bourse, et comptant près de 15 000 salariés aujourd’hui !", annonce-t-elle.
La nécessité d’apprendre malgré les responsabilités
Dominique Massoni cumule les activités et les responsabilités au sein du groupe Arkema. A la tête d’une équipe de trente personnes, elle s’occupe non seulement du développement des personnes et des compétences (recrutement, formation, rémunération…), mais également de tout ce qui concerne le "développement social" (condition de vie au travail, diversité, politique de prévention…) en plus de la communication interne. Malgré cette diversité de missions, elle a décidé de suivre une formation professionnelle à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. "Quand on a un parcours professionnel confirmé, il est quand même indispensable de continuer d’apprendre et d’enrichir ses connaissances au prisme de ses expériences. Passer du temps à apprendre tout au long de sa vie professionnelle me paraît important. C’est très intéressant également, avec la multiplicité et la diversité des profils qui suivent cette formation, venant aussi bien des ressources humaines, de la santé, de l’architecture… Il en ressort une grande variété de points de vue ! De plus, ce mode d’apprentissage adapté me permet de continuer mon activité professionnelle", souligne-t-elle.
Le choix affirmé et réfléchi de l’ergonomie
Après avoir suivi une formation à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) il y a quelques années, Dominique Massoni s’est lancée, cette fois-ci, dans le master 2 Ergonomie, organisation, et espace du travail, avec un étalement de la formation sur deux années proposé par FCPS. "J’avais envie d’étudier ce domaine de l’ergonomie parce que la question me paraît importante dans les ressources humaines pour comprendre le travail tel qu’il s’opère, ce que les ergonomes appellent le travail réel par rapport au travail prescrit. De plus, ce domaine intervient dans tous les secteurs de l’activité économique, nationale et internationale, et à tous les niveaux des entreprises", explique-t-elle. Et d’ajouter : "Je ne peux qu’encourager les DRH à aller vers le travail réel : on apprend des milliers de choses car tout ne se prescrit pas. C’est ce qui fait le métier de chacun !"
Être bien organisé pour surmonter les difficultés
Dans le cadre de son cursus, Dominique Massoni est amenée à passer 12 semaines pleines à l’université, sur deux années. "Le maître mot, c’est l’organisation ! La formation est largement surmontable, mais ça demande du travail et nécessite d’être bien organisé. Je ne suis ainsi jamais vraiment absente du travail : les cours se terminent vers 17h-17h30, me permettant de reprendre mes responsabilités professionnelles en fin de journée, et il m’arrive de me reconnecter en cas d’urgence. En parallèle, j’ai la chance d’avoir une équipe très solide, une totale confiance en ma structure et une famille qui me soutient pleinement. La charge de travail est absorbable et ça en vaut vraiment la peine, même si le rythme est soutenu !", conclut celle qui devrait être diplômée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne d’ici à la fin de l’année.
Plus d'infos : www.univ-paris1.fr/fcps/
Julien Pompey
Photo / DR
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