Le stress fait partie de la vie d’un étudiant. Entre les cours, les devoirs, le travail en équipe, les dossiers à rendre, les présentations orales et les partiels, il n’est pas toujours facile de prendre du temps pour soi. Tout étudiant a, par conséquent, besoin de couper une fois que sa session d’examens est passée. Si chaque personne trouve un moyen de s’occuper qui lui correspond, il est important de souligner les nombreuses possibilités qui existent pour déconnecter et se reposer.
1. Souffler en se faisant chouchouter
La première chose à laquelle les étudiantes rêvent, après des semaines de stress intense, c’est de se réserver une journée de soins dans un spa de la capitale. Sauna, massage, jacuzzi, relaxation… Un pur moment de tranquillité et de bonheur afin d’oublier toutes les tensions accumulées ces derniers mois. Certains utilisent les box reçues à Noël, d’autres réservent sur des sites de coupons de réductions, enfin les autres anticipent plusieurs mois à l’avance et économisent pour se faire plaisir.
2. Quitter Paris pour retrouver sa famille
En période d’examens, l’étudiant ressent souvent le besoin de se sentir soutenu. Si, pendant les semaines de rush, personne n’était là pour vous tenir la main, rien ne vous empêche de rentrer à la maison une petite semaine pour prendre l’air et souffler loin de la ville et du stress. Partir pour retrouver les siens permet d’oublier et surtout de reprendre des forces afin d’attaquer un nouveau semestre encore plus en forme et plus motivé que jamais.
3. Prendre des vacances et oublier le "métro-boulot-dodo"
Qu’elles soient organisées, improvisées, en famille, entre amis ou en solitaire, les vacances font toujours du bien. Pour souffler, il est souvent nécessaire de prendre du recul. Pour cela, la meilleure solution reste de quitter son petit chez soi et son rythme quotidien pour l’échanger contre un voyage épique à la rencontre de nouvelles cultures. L’évasion est le remède parfait contre la fatigue et l’anxiété. D’autant que, pour les petits budgets, il est possible de réserver une semaine à Bruxelles ou à Barcelone pour peu d’argent, via le couchsurfing.
4. Se transformer en touriste
Les étudiants vivant à Paris n’ont pas souvent le temps de sortir pour découvrir la ville. Les études et les examens prennent en effet fréquemment le dessus. "Personnellement, explique Jessica, je n’avais qu’une idée en tête une fois mes partiels terminés : mettre le nez dehors, partir au Musée Rodin et flâner devant l’exposition Louis Vuitton au Grand Palais !", explique Jessica De Macedo, étudiante en 3ème année à l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris. D’autant qu’à Paris, ce ne sont pas les musées qui manquent proposant quasiment tout le temps des tarifs étudiants.
5. Aller voir un concert
Si, pendant plusieurs semaines, l’étudiant vit enfermé chez lui comme un ermite, entre les livres, les cahiers et le café, il faut qu’il prenne du temps pour lui. L’un des passe-temps appréciés des étudiants de l’université est de sortir pour aller à un concert. Chaque salle a ses spécialités et, si l’idée de se déplacer dans une grande salle ne convient pas, les bars et cafés proposent également des scènes ouvertes pour écouter de jeunes groupes talentueux. Ambiance détendue, rigolade, convivialité et bonne musique, rien de tel pour décompresser et penser à autre chose qu’aux notes.
6. Profiter des soirées étudiantes
Après chaque période de stress et de travail, les étudiants aiment se relaxer en allant boire un verre, danser et rigoler ensemble. Mais, afin d’être un peu original et tendance, Jessica nous propose un bon plan. "Depuis quelques temps, on voit se développer les soirées dans des bus entièrement aménagés en salles des fêtes : piste de danse, espaces repos, un petit bar, espace Dj…" Autres possibilités : plusieurs associations étudiantes de l’université organise des grosses soirées, permettant de totalement couper, soufflet et décompresser, tout un payant un prix relativement limité.
7. Passer une journée dans un parc d’attraction
En région parisienne, les étudiants ont le choix pour se faire plaisir et passer une journée tranquille entre amis. Le seul véritable inconvénient des parcs d’attraction reste le tarif, qui demeure relativement élevé… Mais tout problème a une solution : les étudiants peuvent réserver en semaine, hors vacances scolaires, ou bénéficier de tarifs réduits.
8. Se mettre ou remettre au sport
Les étudiants de l’université bénéficient de nombreuses possibilités, grâce notamment au service des sports de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui propose plus d’une cinquantaine d’activités physiques et sportives, pour tous les niveaux. Il existe bien d’autres options, Paris comptant de nombreuses installations. "Une seule bonne adresse pour faire monter l’adrénaline : les clubs nautiques. On se défoule, on hurle, on rigole, on en prend plein les yeux et on quitte Paris l’espace d’un instant. C’est une manière originale de prendre du temps pour soi, en faisant du kayak, de la voile,… ", confie Jessica.
9. Prendre le temps de dévorer une pile de romans
Quoi de mieux, pour oublier tous les possibles soucis liés aux partiels, de prendre un bon roman à l’eau de rose ou un polar, de s’installer au soleil ou au chaud dans un canapé, pour le dévorer dans un silence royal et apaisant ? Si on entend souvent dire que les étudiants lisent de moins en moins à cause du numérique, il est étonnant de voir que l’un des meilleurs moyens, selon eux, de souffler après les partiels, consiste à acheter et à dévorer des livres divers et variés !
10. Aller au cinéma
Il est toujours intéressant de profiter de son temps libre pour découvrir des nouveautés ou revoir des classiques. Si les multiplex sont souvent chargés, il existe les cinémas de quartiers ou la cinémathèque qui proposent des rétrospectives. "La cinémathèque de Paris ne projette que des films qui font partie de ses archives. Ces sont des films importants pour l'histoire du septième Art. La cinémathèque propose également des expositions consacrées aux cinéastes, comme Tim Burton et Truffaut", confie Jessica. Une adresse parfaite pour les étudiants cinéphiles, qui souhaitent accroitre leur cinémathèque personnelle.
Charline Massari
© Photo / SorbonneTV
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