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Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

2013

Séminaire ANR RevLoi 2013

La loi en Révolution : collection Baudouin

Figures de législateurs de la Révolution

 

Institut d’Histoire de la Révolution française (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Archives nationales, Centre de Recherches sur l’Action locale (Paris-Nord-Paris 13).

 

 

Programme

 

Responsables :

Y.-A. Durelle-Marc
J.-Ph. Heurtin
Y. Potin
P. Serna
M. Sin Blima-Barru
Présentation

La session 2013 du séminaire poursuit son travail (cf. programmes 2011 et 2012) en association avec les Archives nationales, autour de la fabrique du droit révolutionnaire en se penchant sur l’une des catégories des facteurs du droit.


La Révolution française rompt d’avec l’Ancien Régime en établissant de nouveaux cadres et fondements politiques (souveraineté collective, nationale) et juridiques (liberté, égalité, légalité, uniformité). Elle doit de plus, et dès ses commencements, créer entièrement une nouvelle structure institutionnelle (administrations, justice, religion, police et défense, etc.) à l’échelle du pays. Ces éléments justifient le rôle fondamental joué par les juristes dans une révolution largement fondée sur le droit (le droit naturel moderne) et dont le droit (la loi) est l’un des moyens immédiats d’expression et de progrès et ceci explique que l’on rencontre parfois l’expression « Révolution des avocats » (ou « Révolution des juristes »), pour manifester le rôle de ce type d’acteurs.


Sans doute, l’émergence de la figure mal définie du « juriste » doit-elle être recherchée très en amont, comme une conséquence de la renaissance du droit romain à la fin du XIIe siècle et de l’affirmation de l’État royal (XIIIe s.), dont ils sont les relais, puis de l’État moderne (XVIe s.) et enfin de la monarchie dite « administrative » (XVIIIe s.) ; mais l’irruption massive des juristes sur la scène politique en 1789 marque un tournant décisif.


La catégorie des juristes, qui n’est pas constitué sous l’Ancien Régime en tant que telle, se compose d’une série de corps spécialisés (magistrats, avocats, notaires, etc.), structurés d’après les multiples divisions judiciaires et administratives du royaume. Il s’agit donc d’un ensemble hétérogène dont l’unité ne relève pas de l’évidence (diversité des statuts, des fonctions, des circonscriptions, des familles de droit du Nord au Sud, des fortunes et des origines, des réseaux, etc.). À ces juristes d’état s’ajoutent en outre ceux qui, sous d’autres étiquettes (militaires, ecclésiastiques), possèdent une formation ou une expérience juridique ou administrative et qui agissent et contribuent au sein des assemblées révolutionnaires. La caractéristique de ces juristes tient à l’exercice de professions reposant sur la connaissance du droit, c’est-à-dire sur une formation, en principe supérieure, essentiellement dispensée dans les universités de l’Ancien Régime. Ce n’est ainsi pas une condition sociale ou économique qui caractérise le juriste en premier lieu mais la détention d’une compétence acquise par une formation sensiblement commune, fondée sur un système intellectuel cohérent. Les professions juridiques sous l’Ancien Régime constituent encore (avec les emplois militaires et ecclésiastiques) l’une des voies principales de promotion sociale, ce qui peut expliquer le dynamisme des juristes à la fin du XVIIIe siècle, comme l’attractivité des professions qui leurs sont ouvertes.


Quoiqu’il en soit des facteurs d’unité relative du groupe des juristes, ils n’en absorbent pas toutes les variétés, ce qui invite à interroger la catégorie, quant à ses contours, ses diversités et, enfin, quant à sa pertinence même.



« Qui sont les juristes ? » et « Qu’est-ce qu’un juriste ? » : ces deux questions doivent être posées préalablement et concurremment afin de cerner les individus qui composent le groupe, d’analyser leurs positions et, enfin, interroger leurs pratiques. Et cette interrogation initiale en entraîne une autre : les juristes forment-ils dans les assemblées révolutionnaires, un groupe ou bien manifestent-ils un caractère spécifique quant à leurs comportements et leur rôle ? en d’autre termes, peut-on considérer la catégorie des « juristes » comme exerçant une influence normative sensible sur le droit révolutionnaire ?
L’avènement des juristes en 1789 – s’il s’avère –, induit encore de rechercher s’il existe auparavant des matrices préparatoires aux assemblées révolutionnaires (institutions judiciaires, assemblées administratives, ecclésiastiques, etc.), dans lesquelles les juristes se seraient déjà distingués ou par lesquelles ils se seraient formés à l’exercice des fonctions parlementaires (et qui compléterait en somme la formation initiale et l’exercice professionnel).


Des figures, distinguées par leurs contributions es qualité de « juristes », dans le cours de la décennie révolutionnaire et au-delà, feront aussi l’objet de l’étude afin d’illustrer concrètement le type du « juriste » : figures ponctuelles ou, au contraire, insubmersibles de la période, ces parcours permettrons de mieux comprendre ce qui uni les juristes et constitue leur culture commune, elle-même vecteur d’une conception de la loi et du droit et, par conséquent, facteur d’une construction de la Révolution française, de ses objectifs et de ses évolutions, puis de son legs. Et, en parallèle de ces prosopographies de juristes d’état, on s’interrogera, par le même moyen, sur la manière dont on devient juriste dans une assemblée révolutionnaire, c’est-à-dire sur le cheminement de non-juristes qui se font experts es droit à l’occasion de leur expérience parlementaire et portent des conceptions du droit convergentes, complémentaires ou originales.


Enfin, le séminaire examinera ce qui sous-tend tout l’effort normatif de la Révolution, soit la codification qui préside aussi bien aux déclarations et aux constitutions qu’au droit commun (civil, pénal, commercial et procédures). En effet, quoique cette ambition n’ait été atteinte qu’à l’échelle constitutionnelle et, d’une manière précaire, dans le domaine du droit pénal (1791), quoiqu’encore il soit revenu à l’Empire d’accomplir l’œuvre complète (les « cinq codes »), la codification figure l’objectif constant et structurant de la production juridique révolutionnaire, et elle suppose, de la part des législateurs, une idée de ce doit être le droit nouveau et de la fonction qui lui échoit, éléments dont il s’agira de rechercher les principes.


Programme

 

 

13 mars 2013. – Séance n°01

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)

 

Présentation (organisateurs/trices : P. SERNA, M. SIN BLIMA-BARRU, Y.-A. DURELLE-MARC).

 

  • J.-L. HALPERIN (Centre de Théorie et Analyse du Droit, École normale supérieure), « JURISTES » ET « HOMMES DE LOI » : UNE COMMUNAUTE ? 

 

 

Répondant : P. SERNA (ANR Rev-Loi, IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

 

 


20 mars 2013. - Séance n°02

 

(lieu : Archives nationales, Pierrefitte)

 

Table-Ronde : LES JURISTES DANS LES ASSEMBLEES REVOLUTIONNAIRES : UN PARTI ?

 

(autour des travaux de E. H. Lemay , Chr. Le Digol , M. Baguenier Desormeaux-Bréguet )

 

Intervenant(e/s) :

 

 

  • Chr. LE DIGOL (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
  • H. LEUWERS (Institut de Recherches historiques du Septentrion, Univ. Lille III, ACTAPOL).
  • M. (Centre d’Histoire de Sciences Po (Sciences camérales).

 

Animateur : Y.-A. DURELLE-MARC (ANR Rev-Loi / Centre de Recherches sur l'Action locale, Univ. Paris Nord-Paris 13).

 

 

27 mars 2013. – Séance n°03

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)

 

  • Ph. BERTHOLET, (IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne), LES AVOCATS PARISIENS DE LA FIN DE L’ANCIEN REGIME ET LEUR DESTIN DANS LES ASSEMBLEES REVOLUTIONNAIRES DE 1789 A L’AN VII

 

  • Fr. HILDESHEIMER (Archives nationales), L'ENREGISTREMENT DES ACTES ROYAUX AU PARLEMENT DE PARIS 

 

Répondant : Y.-A. DURELLE-MARC (ANR Rev-Loi / Centre de Recherches sur l'Action locale, Univ. Paris Nord-Paris 13).

 

 


3 avril 2012. – Séance n°04

 

(lieu : Archives nationales, Pierrefitte)

 

G. ANDRO  (CERHIO, Univ. Rennes II),  DES PROCUREURS GENERAUX SYNDIC AUX LEGISLATEURS, PARCOURS.


Répondant : P. SERNA (ANR Rev-Loi / IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

 


10 avril 2013. - Séance n°05

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)


D. OGILVIE (Archives nationales) et M. SIN BLIMA-BARRU (Archives nationales)  : LA BATAILLE DES ARCHIVES : QUALIFIER LE TRAVAIL DES LEGISLATEURS

 

 

 

17 avril 2013. – Séance n°06

 

(lieu : Archives nationales, Pierrefitte)

 

  • V. MARTIN (IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne), LES LEGISLATEURS ET LA DIPLOMATIE : LA POLITIQUE EXTERIEURE SOUS LA REVOLUTION (1789-1795)
  • B. GAINOT (IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne), LES LEGISLATEURS DES COLONIES (L’ORIGINALITE DE LA LEGISLATION DES ASSEMBLEES COLONIALES).

 

Répondant(e) : L. PIERRY .

 



24 avril 2013. – Séance n°07

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)

 

Y. POTIN (Archives nationales) : « CENSEUR DES LOIX » ET ARCHIVISTE NATIONAL : LA FIGURE D'ARMAND-GASTON CAMUS, ENTRE « NOUVEAU SOLON » ET « PONTIFE CONSTITUTIONNEL »

 

Répondante : A. SIMONIN (ANR Rev-Loi / CNRS / Maison Française d’Oxford).

 

 



15 mai 2013. – Séance n°08

 

(lieu : Archives nationales, Pierrefitte)

 

Y.-A. DURELLE-MARC (ANR Rev-Loi / Centre de Recherches sur l'Action locale, Univ. Paris Nord-Paris 13) : J.-D. LANJUINAIS (1753-1827) : PROFESSEUR, AVOCAT, LEGISLATEUR.

 

Répondant : J.-Ph. HEURTIN (ANR Rev-Loi / SAGE IEP de Strasbourg).

 



22 mai 2013. - Séance n°09

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)

 

M. BLANC-CHOPELIN (LARHRA UMR 5190), LES EVEQUES CONSTITUTIONNELS A L'ASSEMBLEE LEGISLATIVE (1791-1792)

 

Répondants : T. TACKETT   (Univ. de Californie) ET Y. FAUCHOIS (Bibliothèque nationale de France).

 



29 mai 2013. – Séance n°10

 

(lieu : Archives nationales, Pierrefitte)

 

Table-Ronde : LE ROLE DES LEGISLATEURS DANS LES COMITES DES ASSEMBLEES REVOLUTIONNAIRES

 

Intervenant(e/s) :

 

  • M. SIN BLIMA-BARRU (Archives nationales).

 

  • V. MARTIN (IHRF, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
  • M. BETLEM CASTELLA Y PUJOLS (ICHRPI, Univ. Pompeu Fabra, Barcelonne).

 

 

5 juin 2013. – Séance n°11

 

(lieu : IHRF, Sorbonne)

 

Table-Ronde : CODIFICATION (IMPOSSIBLE ?), 1789-1804


Intervenant(e/s) :

 

  • A. ZARADNY (Univ. Versailles-St. Quentin, MCF Droit public, Centre de recherche Versailles-St. Quentin, Institutions publiques) .
  • Gw. GUYON (Université Rennes 1, Centre d’Histoire du Droit) .

 

Animateur : Y.-A. DURELLE-MARC (ANR Rev-Loi / Centre de Recherches sur l'Action locale, Univ. Paris Nord-Paris 13)