Séminaire « Premières lumières sur les Mexicains à Paris »
Le mardi 14 octobre 2014, lors du séminaire de master 1, le « groupe de recherche sur les Mexicains à Paris » a présenté l’état de ses recherches.
Il était composé d’Elena Monges (Les Latino-Américains à Paris dans le recensement de 1926), d’Iztel Guevara Molina (Les Mexicains à Paris et la célébration civique et religieuse), de Mariana A. Espejo Méndez (Les élèves-ingénieurs mexicains en France au XIXe siècle), de Luis M. Jimenez Madera (Les architectes mexicains à Paris au XIXe siècle).
Javier Perez Siller, professeur à l’Université de Puebla, Mexique, a présenté son dernier livre sur les lettres de migrants: Correspondencia Mexico-Francia. Fragmentos de una sensibilidad comun
Résumés des communications
Elena Monges (Doctorante en Histoire à l’EHESS – Histoire et civilisations) «Premières Lumières. Les Latino-Américains à Paris en 1926»
Cette présentation s’appuie sur des réflexions issues de mon sujet de thèse : « Les élites mexicaines à Paris, 1870-1930. La sociabilité, réseaux et circulation du savoir ».
Pour la recherche des Mexicains qui se sont installés à Paris pendant cette période, un passage obligé a été la consultation des recensements de population à Paris, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, mais la plupart ne font pas de différence entre les Mexicains et les autres Latino-Américains.
Le dépouillement du recensement de 1926 pour les habitants de Paris , grâce à des données plus précises, a permis de faire une analyse quantitative des Latino-Américains vivant à Paris cette année-là, et de constater que les Mexicains occupent la troisième place face aux autres nationalités.
Une première analyse des données, à partir des informations générales selon le genre et les professions, permet de confirmer ou de reformuler certaines idées sur la vie des Latino-Américains dans cette ville à cette date.
Mais surtout, elle permet de distinguer l’émergence de nouvelles et intéressantes directions de recherche sur, par exemple : les rapports entre la profession exercée à Paris par les Latino-Américains et leur intégration à la société française ; les « veuves de guerre latino-américaines » ; la domesticité et les petits emplois, ainsi que la présence d’un nombre important de ces migrants dans l’industrie de la confection parisienne.