Deja vu

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Avec autant de dérision que de lucidité, l’artiste rappelle à raison que les médias –  «oxygène de la publicité» des organisations terroristes selon Margaret Thatcher – sont les historiographes contemporains des oppressions historiques. Maintenant. Images du temps présent, Mois de la photo à Montréal, Optica un centre d’art contemporain, 2003. Curator : Vincent Lavoie.

 A travers une critique de la forme et du contenu de la télévision, d’autres artistes ont préféré  développer une stratégie d’opposition en considérant la télévision comme une pratique plus ou moins innocente de communication. (Dara Birnbaum, Chris Marker, Stan Douglas, Matthieu Laurette et Johan Grimonprez).
La vidéo, un art, une histoire, 1965-2007, Musée Fabre, Montpellier, 2008.

The footage in Dial H-I-S-T-O-R-Y predates our internet age where mobile phones, MP3 players and 24 hour news now create our sense of reality. Hijackings, too, have been superseded by terrorist acts of more devastating proportions; 9/11 is the obvious example.
Dial H-I-S-T-O-R-Y (1997 - 2001), firstsite’s Container Space, Colchester Institute, 2009. Communiqué de presse

Dans l’ensemble, tous les artistes contestent les représentations de la guerre et des catastrophes, perçant à jour leurs liens inextricables dans un Nouvel Ordre mondial.
Signals in the Dark: la pratique artistique à l’ombre de la guerre, Blackwood Gallery, University of Toronto, Mississauga. Curator et auteur : Séamus Kealy.

 

Johan Grimonprez | Dial HISTORY (1997) Film couleur sur DVD, 68'
Courtesy Argos, Brussels et Bénédicte Ramade
Johan GRIMONPREZ

Johan Grimonprez : né en 1962 à Roeselare (Belgique). Il a suivi le Whitney Museum Independent Study Program  à New York et a participé à de nombreuses manifestations et expositions internationales, comme la Documenta X de Cassel en 1997. Il a publié Inflight (2000) et Dial H-I-S-T-O-R-Y (2003). Il donne actuellement des conférences à la School of Visual Arts à New York, tout en menant des recherches pour de nouveaux projets médias sur l’histoire des fins de film et le phénomène du « zapping » chez les téléspectateurs.


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