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Très pures, évitant aussi bien la pose habituelle du genre que la description, ces photographies qui mettent en valeur la performance physique dans sa perfection, mais aussi dans ses déséquilibres, mêlent une incroyable énergie au sentiment de la possible perdition. De fait, ces corps en apesanteur, qui ne sont jamais accompagnés d’ombre portée, deviennent des révélateurs de l’espace urbain.
Denis Darzacq 2004-2006, Galerie VU’, 2007. Auteur : Christian Caujolle. 

Enfin, le travail de Denis Darzacq explore les possibilités de l’instantané photographique.
Ses Chutes, réalisées entre 2004 et 2006 dans le 19e arrondissement de Paris, donnent à voir ce que l’on pourrait appeler, par comparaison aux travaux d’Erwin Wurm, des sculptures d’une fraction de seconde. […] ces jeunes, en suspension face aux emboîtements de façades qui interdisent toute profondeur de champ, sont à la fois en train de tomber et de s’envoler.
Expérimentations photographiques en Europe des années 1920 à nos jours,
Centre Pompidou, Paris. Accrochage des collections, 2008. Section « Corps sculpture ». Auteur : Norbert Godon. Dossier pédagogique

Cette exposition est un échec. D’abord pour supposer être une tentative de rendre compte du Portrait dans sa diversité contemporaine. […] De facto, le visage adolescent esquive, voire, fait échec par son inachèvement physique au portrait identitaire et renvoie immédiatement au devenir incertain de l’individu, et ne peut être par définition qu’un portrait temporaire.
Générations, Galerie Les filles du Calvaire, Bruxelles, 2007. Auteur : Christine Ollier.