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Collection, à Paris, dans la galerie Claire Burrus. La démultiplication hiérarchique (en nombre et en taille) d’une barre (forme-étalon) fait varier de 32 cm à 2 m une œuvre qui n’existe que par son titre (titre de l’œuvre) et sa signature (signature de l’artiste).
D’une part/D’autre part, Musée Sainte-Croix, Poitiers et autres lieux, 1991-92. « Produits dérivés et droits voisins », Nadine Descendre. Catalogue
Autrefois conçue comme un ensemble de caractéristiques et d’idées, l’identité n’est plus qu’une collection de données comptabilisable – la somme des signaux qui permettent de définir l’individu comme appartenant à un groupe donné. L’identité est devenue quelque chose qui se fabrique, se reproduit et s’achète […].
Le fil du rasoir. Le chemin le plus court. Du coq à l’âne, Museum De Beyerd, Breda, Pays-Bas, 1994. Curator : Jérôme Sans. « Les objets d’art de Philippe Cazal ». Auteur : Bert Jansen
Le héros du troisième roman des jeunes France, Daniel Jovard, est hanté par la nécessité de se faire un nom (« il eut maintes fois le désir d’écrire son nom sur toutes les murailles [… ]») : Cazal, lui, de façon elliptique en fait l’emballage de ses « sculptures-logos ». […]
En toute conséquence, il conjoint l’autoportrait et la vanité dans la douloureuse image du soi-même transformé en marchandise : le parallélépipède-logo du Cazal prêt à porter.
D’une part/D’autre part, Musée Sainte-Croix, Poitiers et autres lieux, 1991-92. Curator : Blandine Chavanne. « L’autoportrait selon Philippe Cazal », Christian Besson. Catalogue
Philippe Cazal : né en 1948, il vit et travaille à Paris et Bagnolet. Les sources d'inspiration de Philippe Cazal sont multiples : la cité, le social, l’économie, le politique, le poétique et aussi la position de l’artiste contemporain. En 1984, il se présente comme un "Artiste publicitaire", en 1985, il transforme son nom en logo et développe son "image de marque" en détournant les codes de l’univers du marketing et de la publicité.