Deja vu
Robert Breer
Chaque pièce présentée donne davantage de place à un cheminement mental lié à l'imagination, à notre culture, à la perception physique et sensuelle qu'à une lecture linéaire ou frontale. Chaque œuvre déborde physiquement de sa forme et de son contenu et intègre l'espace environnant ; cet espace devient inséparable de l’œuvre. [...] Les œuvres présentées se dérobent à tout critère formel : elles ne sont pas que des sculptures, des images vidéo ou des dessins. Elles glissent d'un mode d'expression à un autre, chaque référence se soustrait au moment même où elle s’affiche.
Hors-jeu, gb agency, 2001. Communiqué de presse
A ruin is defined as the disjunctive product of the intrusion of nature into an edifice without loss of the unity produced by the human builders. [...] « Contemporary ruins » are produced both by the acceleration of time and the growing fascination with deterioration. [...] This show offers you a group of hopeful ruins, displayed in a classical nineteenth century aristocratic Dutch house. Here you will come face to face with the Nelly faggot, [...] the silver animated survival cover [...], and many more.
RAW, Among the Ruins, Marres, Centre for Contemporary Culture, Maastricht, Pays-Bas, 2007. Curators: Lisette Smits et Alexis Vaillant. Communiqué de presse
[...] tout un pan de la production artistique de ces trente dernières années met en effet en avant une théorie esthétique de la réception, à travers un système d’échos espacés [...]. La particularité de l’art optique et cinétique en regard de cette esthétique aura été de déployer ses effets sur le champ privilégié de la perception. [...] évoque cette dimension du mouvement dans la perception (c’est-à-dire du temps) en confrontant le spectateur à un tissu animé par des moteurs lents et silencieux.
Oops, Magasin, Grenoble et elac, Lausanne, 1998. Curateur et auteur : Lionel Bovier. Catalogue
[...] the philosophical problem of distinguishing what has been created by God of nature, and what has been created by man, is identical. Breer has said of Rug: "the only way I can think of it in relation to a machine is that since it’s not an animal it must be a machine". In Rug, the interaction of the ration motor and the non-rational forms seems an accurate way of portraying the conditions of our existence. When we want to see the motors of our cars, we are used to raising hard hoods. Here, the artificial yet somehow organic-looking, soft, metal-coloured, plastic material presents a contrast to the metal motors we suspect are hidden under it. Our reactions are ambivalent. We fell incapable of stopping the inexorable, uncompromising movement of the rug; its determinism repels us and inspires a vague uneasiness. At the same time, we could easily handle the light material and small-sized rug. We become inclined to protect this helpless creature. The conflict grows acute and complete; as so often, we oscillate between disgust and sympathetic inclination.
The Machine as Seen at the End of the Mechanical Age, MoMA, New York, 1968. Curateur et auteur : Pontus Hultén. Catalogue
Les Rugs appartiennent à la catégorie des Floats. Constitué d’une feuille de plastique recouverte de mylar, équipé de moteurs invisibles, le Rug ou « tapis » revêt l’aspect d’une boule de papier chiffonné. Ces pièces sont directement inspirées des compositions aléatoires de Hans Arp à partir de papiers découpés. Robert Breer traduit cet aléatoire par une motricité permanente de ses sculptures dans l’espace.
Réversibilité, Un théâtre de la dé-création, CAC Brétigny, 2009-10. Curator : Pierre Bal-Blanc. Dossier de presse
English
Infos pratiques
Presse
Partenaires
A propos
Accueil
Le projet
Les artistes
Le programme
Le catalogue
robert Breer
Philippe cazal
fischli&weiss
Richard fauguet
denis darzacq
michel journiac
johan grimonprez
mathieu mercier
m/m (paris)